World Aids Day 2019 "Communities make the difference"
We will not end AIDS if we do not guarantee human rights.
Excellence Monsieur le Ministre de la Santé Publique,
Excellence Mesdames et messieurs les membres du gouvernement,
Monsieur Le Secrétaire Exécutif de Synergies Africaines,
Distingués représentants des organisations de la Société civile,
Chers collègues, mesdames et messieurs les chefs d’agences des Nations Unies,
Distingués invités, mesdames et messieurs, en vos titres et grades respectifs,
Distinguished invitees,
Ladies and Gentlemen
The theme of this year's World AIDS Day is "Communities make the difference". Today, is an important opportunity to recognize the essential role that communities have played and continue to play in the AIDS response at the international, national and local levels.
Community health workers, peer educators, networks of people living with or affected by HIV, counsellors, door-to-door service providers, civil society organizations and grass-roots activists are a unique force behind the success of the HIV response. Their leadership and advocacy ensure that the response remains relevant and grounded, keeping people at the centre and leaving no one behind.
In choosing this theme, the United Nations wants to highlight the incredible difference these communities are making to end the HIV epidemic. The strong advocacy role played by communities is needed more than ever to ensure that AIDS remains on the agenda.
Excellences, distingues invitées,
L'Afrique est le continent encore le plus touché par l'épidémie. La pauvreté et la discrimination entravent ainsi les progrès dans la lutte contre le VIH et les objectifs du développement durable. Il est donc urgent de s'attaquer aux inégalités et aux injustices qui alimentent l'épidémie de VIH.
Deuxièmement, si nous voulons mettre fin au sida, nous devons nous attaquer à l'inégalité entre les sexes et faire progresser les droits des femmes. Malgré les progrès réalisés en matière de prévention et de traitement, le VIH reste la principale cause de décès chez les femmes âgées de 15 à 49 ans dans le monde. Dans toute l'Afrique subsaharienne, les jeunes femmes et les filles sont deux fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que les hommes du même âge. Si nous voulons tenir nos promesses, nous devons mettre fin aux déséquilibres de pouvoir entre les sexes qui sont à l'origine du risque et de la vulnérabilité au VIH.
Troisièmement, nous ne mettrons pas fin au sida si nous ne garantissons pas les droits de l'homme. Dans de nombreux pays, nous avons encore des lois qui discriminent les personnes vivant avec le VIH. La santé ne peut pas être un privilège pour les riches, elle doit être un droit pour tous.
Je ne saurais pas terminer mon propos sans adresser mes plus sincères félicitations au Gouvernement et a Son Excellence le Ministre pour son engagement déterminé en faveur de la Couverture Universelle de la Santé. Nous nous réjouissons aussi de la décision d'éliminer tous les frais d'utilisation des services liés au VIH/SIDA d'ici le 1er janvier 2020 et nous saluons l’instruction du Chef de l’Etat d’assurer la couverture budgétaire permettant la gratuité des services liés à la prise en charge du VIH pour couvrir la totalité du besoin, de régler les arriérés de contributions au Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme et son engagement à contribuer à hauteur de 5 millions de dollars à la reconstitution du Fonds mondial. La concrétisation de ces contributions camerounaises annoncées, seront autant d’avancées vers une politique de santé publique exemplaire.
Je vous remercie