Egalité des chances au PAM Cameroun, Sandrine Mopo travaille sans complexe dans un milieu d’hommes
Au PAM, le métier de magasinier n’est pas réservé qu’aux hommes. Malgré les stéréotypes socio culturels liés au Genre, les femmes également peuvent exercer
Mariée et mère de 03 enfants, Sandrine Virginie Mopo est l’une des magasiniers qui gère les entrepôts du PAM au port de Douala. A 39 ans, elle capitalise une dizaine d’années de travail dans le domaine de la logistique où l’expérience et l’envie de faire partie de la famille des humanitaires l’a projetée au PAM. La gestion des stocks et les achats de marchandises n’ont plus de secret pour elle.
« Le PAM est l’organisation qui protège les droits et les valeurs de la femme et tous mes collègues hommes sont partisans du féminisme et du coup je suis bien traitée ; mon avis aussi compte dans la prise de décision. » Nous confie-t-elle
Son quotidien consiste à réceptionner des vivres sur la plateforme logistique du PAM à Douala et aussi à superviser les chargements et livraisons vers les points de distribution situés à travers les différentes régions du Cameroun ainsi que vers certains pays frontaliers comme le Tchad, la RCA et le Congo.
La gestion des stocks requière également un suivi régulier sur la qualité des produits alimentaires qui transitent dans les magasins. Sandrine maitrise aujourd’hui tous les rouages de la logistique. En effet elle a bénéficié de beaucoup de formations au PAM pour être à jour sur les nouveaux outils de gestion mis en place par l’Agence Onusienne.
« Le Digital est appliqué au PAM dans la gestion des magasins à travers le système SAP qui est un logiciel de suivi de toutes les opérations que nous effectuons au quotidien. Je me sens plus efficace avec l’utilisation de cet outil qui par le passé était considéré comme une affaire d’homme. »
De plus en plus le PAM innove dans ses opérations à travers la digitalisation de ses outils et mécanismes. Ce qui rend Sandrine fière de travailler au PAM : « Cette innovation technologique a changé ma vie car aujourd’hui je me sens valorisée dans la société et aussi considérée aux vues de tous comme une personne qui contribue à changer et sauver des vies. »
Bien que satisfaite de sa situation actuelle au PAM, Sandrine a de grands rêves. Convaincue qu’une femme peut avoir les mêmes potentiels qu’un homme, elle ambitionne d’avoir plus de responsabilité au PAM afin de faire profiter à ses collègues ses connaissances et expériences dans le domaine de la logistique.