C’était au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le Secrétaire général des Services du Gouverneur de la région du Littoral Aboubakary Haman Tchiouto
Le projet conjoint « Renforcement de la coexistence pacifique durable et l’autonomisation des jeunes déplacés dans les communes des régions de l’Ouest et du Littoral au Cameroun (GYPI) » a été officiellement lancé le 25 juin 2022 à Douala. C’était au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le Secrétaire général des Services du Gouverneur de la région du Littoral Aboubakary Haman Tchiouto, représentant le Gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Cérémonie qui a connu la participation des sectoriels gouvernementaux, autorités administratives, ONGs locales, donateurs (PBF), agences du Système des Nations Unies parmi lesquelles l’OIM (agence Lead) et l’UNESCO, qui mettent en œuvre le projet de façon conjointe. Une session de renforcement des capacités des acteurs de mise en œuvre du projet a préalablement eu lieu la veille, en vue d’outiller ces derniers sur les principes en matière de prévention de l’exploitation et des abus sexuels.
Le projet GYPI vise à contribuer à une meilleure intégration des jeunes déplacés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dans les communes d’accueil des régions du Littoral et de l’Ouest, afin d’instaurer une culture de paix durable. Il vise spécifiquement à renforcer la coexistence pacifique entre jeunes, hommes et femmes déplacés et jeunes des communautés d’accueil. Les activités s’étendent sur 18 mois, et ciblent les PDIs des régions de l’Ouest (communes de Babadjou, Mbouda, Bafoussam 1er et Santchou) et du Littoral (communes de Melong, Nkongsamba 1er, Manjo et Douala 4e), les Associations d’encadrement des jeunes et les communes locales.
Les interventions du projet seront articulées autour du renforcement des capacités des communes pour une meilleure connaissance de la situation socio-économique et civique des jeunes, hommes et femmes déplacés et une mise en place des stratégies adéquates de réponse à leurs besoins ; des accompagnements pour l’amélioration de la situation socio-professionnelle des jeunes, hommes et femmes, en particulier les jeunes déplacés ; le renforcement des capacités des acteurs et des dispositifs de communication/coopération au niveau communautaire pour une paix durable.