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06 mars 2023
Transhumance transfrontalière : le Cameroun, la Centrafrique et le Tchad valident les couloirs de mobilité pastorale entre leurs pays
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06 février 2023
OIM: La mission du Cameroun renforce les liens
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29 décembre 2022
L’OIM Cameroun a célébré la 22e édition de la Journée Internationale des Migrants à travers 01 mois de festivités du 01er au 23 décembre 2022
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Les objectifs de développement durable au Cameroun
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Cameroun:
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03 décembre 2019
Promotion de l’innovation entrepreneuriale jeune : le PNUD accompagne les jeunes entrepreneurs camerounais
C’est à l’occasion de la clôture de la première édition du Youth Entrepreneurship Innovation Challenge (YEIC), le 27 Septembre dernier au Hilton Hôtel de Yaoundé. La cérémonie était co-présidée par le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Monsieur MOUNOUNA FOUTSOU et le Représentant Résident du PNUD, Jean Luc STALON.
Première du genre au Cameroun, le YEIC est une compétition nationale lancée par le PNUD le 01 Août dernier, invitant les jeunes camerounais de 15 à 35 ans, à proposer des projets d’entreprises innovants et durables, capables de générer des emplois stables et de contribuer à booster la croissance économique du pays. 1300 projets soumis ont été examinés. A l’issue de cette sélection, 60 ont été retenus pour la phase finale durant laquelle les participants ont eu des formations intensives sur l’entrepreneuriat et le développement des plans d’affaire, des visites en entreprises et des sessions de pitch devant un panel d’experts. Ce bootcamp s’est achevé par la remise des prix aux 30 meilleurs projets.
Pour Armelle SIDJE, porteuse du projet sur la fabrique et la commercialisation des emballage bio à base des troncs de bananier et lauréate dans la catégorie 15 000 dollar, « C'est un privilège pour moi de bénéficier de cet accompagnement financier du PNUD qui permettra à mon équipe et moi de quitter de l'étape de prototype à la commercialisation de nos emballages ; mais sincèrement le plus important pour moi est le relationnel que j'ai tissé. J’ai fait de belle rencontre qui m'aideront toute ma vie à être une meilleure femme entreprenante »
Le YEIC s’inscrit dans le cadre de la mise sur pied d’une plateforme de connexion des jeunes aux opportunités socioéconomiques durables et de participation civique et politique appelée « Youth Connekt Cameroon ». Il vise le renforcement de l’écosystème entrepreneurial camerounais et participe de l’insertion socioéconomique et professionnelle des jeunes.
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15 octobre 2020
Le Cameroun et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) signent deux accords de financement pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
Monsieur Gabriel Mbairobe et le Dr. Athman Mravili, respectivement Ministre de l’agriculture et du développement rural (MINADER) et Représentant de la FAO au Cameroun, ont tous deux visé deux accords de financement le vendredi 21 aout 2020 à Yaoundé. La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de l’élevage, des pêches et industries animales (MINEPIA) et du Directeur Général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM), Ambassadeur 2020 pour la nutrition.
Le premier accord porte sur un projet d’appui à l’intensification de la production maraichère dans les zones péri-urbaines de Douala et Buea ; il vient renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, par l'amélioration de l'offre en produits maraîchers frais et sains. Ce projet qui apporte une réponse à l’afflux massif de personnes déplacées internes et à l’exode rural auxquels font face les deux villes ciblées, s’inscrit pleinement dans la stratégie du Gouvernement camerounais de mitigation des effets négatifs de la crise liée à la pandémie du COVID-19 dans le secteur agricole.
Sur financement de la FAO, il couvrira 05 bassins horticoles dans les périphéries de Buea et de Douala. Dans le processus de son implémentation, la FAO apportera son expertise technique notamment pour renforcer les capacités des producteurs sur les itinéraires de production sensible à la nutrition. Il permettra également d’adresser le maillon post récolte à travers l’amélioration du conditionnement et l’éducation nutritionnelle sur la valorisation des produits pour une meilleure alimentation.
Le second accord permettra la mise en œuvre d’un projet de Formulation du programme de valorisation des ressources en eau dans le secteur agropastoral et halieutique dans les trois régions du Grand nord du Cameroun. Il sera quant à lui mis en œuvre dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord. Sous financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), ce projet a pour mission de conduire les études connexes au futur Programme de valorisation des ressources en eau dans le secteur agropastoral et halieutique (PVRESA) dans la zone d’implémentation. La formulation de ce programme représente la suite concrète et opérationnelle d’une précédente étude conduite par la FAO et intitulée « Schéma Directeur sur la valorisation intégrée des ressources en eaux centrée sur l’irrigation et d’autres usages en République du Cameroun (Régions, de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua) ». Dans la zone sahélienne du pays où la problématique de la gestion rationnelle des ressources en eaux constitue un facteur déterminant au développement des activités agro-pastorales, cette étude a permis de déterminer le potentiel hydrique des régions concernées, mais aussi de formuler des propositions réalistes sur les actions à entreprendre pour contribuer à une utilisation efficiente de la ressource en eau.
L’agriculture périurbaine est un axe d’intervention prioritaire pour la FAO dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Comme l’a relevé le Dr Athman Mravili, Représentant de la FAO au Cameroun, « cette production est d’autant plus nécessaire en cette période de COVID-19, qu’elle contribue à atténuer les disfonctionnements des chaines d’approvisionnements des villes en produits horticoles ». Pour le Ministre de l’agriculture et du développement rural, la formulation d’un programme des ressources en eau fera de cette dernière une opportunité parce qu’elle sera bien gérée, plutôt qu’une menace du fait des aléas climatiques.
In fine, ces deux projets visent l’amélioration durable de la productivité et des chaines de valeurs agrosylvopastorales, ainsi que le renforcement de la résilience des populations face aux chocs environnementaux et aux crises socio–économiques.
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06 février 2023
OIM: La mission du Cameroun renforce les liens
Les travaux de la toute première retraite de l’ensemble du personnel de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) Mission du Cameroun, se sont achevés le 22 janvier dernier. Dans son propos de clôture lors du dîner marquant la fin des travaux, le Chef de Mission de l’OIM M. Abdel Rahmane DIOP a appelé les staffs au respect et à l’application des valeurs fondamentales des Nations Unies que sont l’intégrité, le professionnalisme et le respect du genre et de la diversité.
Pour le Chef de Mission, ces valeurs sont inhérentes à l’atteinte des sommets en termes de résultats en faveur des migrants, tels que les sommets des montagnes de Bangoulap dans l’arrondissement de Bangangté région de l’Ouest, qui pendant 03 jours ont abrité les travaux. Placée sous le thème « Co-Construire la Mission OIM du Cameroun », la rencontre avait pour objectifs spécifiques de développer une compréhension commune des défis liés à la migration au Cameroun et proposer des réponses ; d’identifier la valeur ajoutée de l'OIM dans l'environnement institutionnel camerounais (Gouvernement, Nations Unies, OSC, secteur privé, autorités locales) ; d’améliorer les modalités de collaboration intra-équipes.
D’un point de vue formel, Il a été question pour les 130 staffs que compte l’OIM Cameroun (Bertoua, Buea, Douala, Maroua et Yaoundé), de prendre part activement à des présentations sur l’OIM pour une meilleure compréhension du fonctionnement, des rôles et missions de l’Organisation ; à des travaux de groupe autour de l’analyse de l’environnement de travail ; à des réflexions sur les programmes/projets de la Mission. La rencontre a également été marquée par des activités ludiques qui ont permis aux staffs de mieux se connaitre dans une atmosphère plus détendue.
Sur le plan du partenariat, la rencontre a connu la présence du Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies représenté par Sunday Khan, Economiste (Coordination du Développement) ; du ministère des Relations extérieures représenté par Mme Aurelie NDOUMBA Directeur des Camerounais à l'Etranger, des Etrangers au Cameroun, des Réfugiés et des Questions Migratoires. Était également présent le Directeur général de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour la sous-région Afrique centrale M. Serge N'GUESSAN qui a marqué la disponibilité de l’institution dont il a la charge, à accompagner l’OIM dans le déploiement des activités en faveur des migrants.
Le Maire de la commune de Bangangté également présent aux travaux, a tenu à remercier l’OIM pour les efforts jusque-là déployés en faveur de l’appui aux personnes déplacées internes (DPIs) installées à Bangangté, ainsi que pour le choix de sa commune pour la tenue de cette importante rencontre. M. Eric NIAT n’a pas manqué d’évoquer les besoins encore nombreux au sein de sa commune, notamment en termes d’information et de sensibilisation des migrants et potentiels migrants et d’insertion socioéconomique des PDIs. Des thématiques qui s’inscrivent dans le cahier des charges de l’OIM.
Au moment où se refermaient les travaux, c’est une équipe plus soudée et plus engagée à servir les intérêts des migrants qui a quitté Bangoulap. Le suivi de la mise en œuvre des recommandations et résolutions sera assurée par une équipe baptisée « les 05 mousquetaires de Bangoulap », avec à sa tête M. Abdel Rahmane DIOP.
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22 septembre 2022
Lutter contre l’insécurité alimentaire en favorisant la production de produits maraichers frais, variés et respectant les normes d’hygiène et de qualité nutritionnelle
La recrudescence des conflits armés dans les régions du Nord-ouest et Sud-ouest du Cameroun a entrainé des déplacements de centaines de milliers de personnes vers des villes environnantes. Ces mouvements ont eu une conséquence directe sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes déplacées internes (PDI) ainsi que sur les communautés d’accueil. L’insécurité a également entravé les mouvements de la population et a limité l’accès aux marchés, ce qui a rapidement entrainé l’épuisement des stocks alimentaires et a accru la vulnérabilité des populations et leur exposition à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. La pandémie de COVID 19 a constitué un facteur aggravant, notamment en termes de déstabilisation des systèmes de production.
Dans un tel contexte, la promotion de systèmes agricoles et alimentaires plus adaptés au contexte est une nécessité. C’est ainsi que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) conduit un projet d’appui à la production maraichère dans les zones péri-urbaines de Douala et Buea. Le projet vise la mise en place d’un système agricole plus adapté et plus efficace que le système qui préexistait avant la crise, et ainsi contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages rendus vulnérables.
Ainsi le projet permet non seulement aux bénéficiaires d’avoir une alimentation saine et variée mais aussi d’acheminer les récoltes sur le marché environnant. Il bénéficie à vingt-quatre groupements de producteurs regroupant trois cent ménages agricoles vulnérables d’une taille moyenne de six individus par ménage. Ces bénéficiaires ont ainsi vu leurs capacités renforcées grâce à l’utilisation de l’approche champs écoles paysans[1]sur différents aspects ; notamment la maîtrise des itinéraires de bonnes pratiques agricoles en production maraichère et l’utilisation raisonnée des pesticides. Un accent particulier a été mis sur la sécurité sanitaire des aliments ainsi que la gestion des pertes post-récoltes à travers leurs transformations et leurs conditionnements. Grâce à cette formation, les ménages des villes de Buea et Douala peuvent trouver sur les marchés urbains une offre suffisante de produits maraichers frais, variés et respectant les normes minimales d’hygiène et de qualité nutritionnelle. La formation a également outillé les bénéficiaires à la constitution d’un panier de la ménagère équilibré, varié et visant la satisfaction des besoins nutritionnels de base.
John Kemancha et son épouse font partis de ceux ayant fui leur village Lebialem dans la région du Sud-Ouest pour se réfugier à Ndobo, localité de Bonabéri. « Nous étions obligés de partir pour sauver nos vies. Aujourd’hui j’héberge pratiquement tous les membres de ma famille et de ma belle-famille. Nous sommes au total dix-sept personnes à ma charge » explique John. Grace à l’appui accordé par la FAO, John peut désormais compter sur le potager qu’il cultive à quelques pas de son domicile pour se nourrir. On y retrouve des tomates, des gombos, du maïs, du manioc, des épinards de Ceylan ou « waterleaves », etc… Une partie des récoltes est consommée par John et sa famille, tandis que l’autre partie est envoyée vers le petit marché local pour être vendue. Les bénéfices de la vente lui permettent entre autres de s’acquitter du loyer de sa maison et des frais de scolarité de ses enfants.
Claude quant à lui fait partie des membres de la communauté d’accueil ayant abrité une dizaine de déplacés internes venant de la région du Sud-Ouest. Technicien agricole de formation, il vit de l’agriculture depuis plusieurs années. Marié et père de quatre enfants, la culture du piment est sa seule source de revenus pour subvenir aux besoins de sa famille. Il affirme que depuis la survenue de la crise, la demande en produits maraichers a pratiquement triplé. L’appui en intrants et la formation en bonnes pratiques agricoles à travers l'approche champs écoles paysan de la FAO lui permettent de produire plus et de mieux gérer son exploitation. « Aujourd’hui je produis quatre fois plus de piment qu’il y a 4 ans. J’achemine ma marchandise au marché Sandaga, un grand marché de vivres frais dans la ville de Douala. Toutes les formations que j’ai reçues de la FAO au moyen des champs écoles paysans me permettent aujourd’hui de former d’autres personnes qui sont majoritairement des personnes déplacées internes venant des zones en crises » indique Claude.
« Avec l’arrivée des personnes déplacées internes chez moi, le nombre de personnes à nourrir a considérablement augmenté. Les bénéfices issus des ventes de piment me permettent non seulement de m’occuper de ma famille, mais également d’acquérir des vivres afin de subvenir aux besoins alimentaires de base des personnes qui vivent sous mon toit » poursuit-il.
Le plan de réponse humanitaire de la FAO 2022[2] indique que près de 15% des ménages affectés par une mauvaise consommation alimentaire ont recours à des régimes à valeur nutritionnelle réduite, tombant sous le coup des mécanismes d'adaptation négatifs. Investir dans l'agriculture permet de plus en plus aux ménages vulnérables d’acquérir des moyens de se nourrir et de nourrir leurs communautés. En effet, l’agriculture maraichère est une agriculture à cycle court, à grande diversité d’espèces dotés d’une valeur marchande élevée. A terme, la FAO vise à travers ce projet la mise en place d’un système agricole plus adapté et plus efficace pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les zones péri-urbaines de Buea et Douala.
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06 mars 2023
Transhumance transfrontalière : le Cameroun, la Centrafrique et le Tchad valident les couloirs de mobilité pastorale entre leurs pays
Cela s’est décidé au cours d’un atelier organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS) du 6 au 7 février 2023 à Douala, dans le cadre du Programme d’appui à la régulation de la transhumance transfrontalière en Afrique centrale (PARTTAC).
Dans la sous-région Afrique centrale, de nombreux problèmes sont générés par la pratique de la transhumance non maîtrisée et non régulée. Ces derniers ont un impact direct sur les communautés d’accueil avec des femmes et des jeunes de plus en plus exposés aux facteurs de vulnérabilité. Leur gestion demeure complexe et nécessite une multitude d’expertises et d’acteurs qui doivent interagir et négocier pour des bénéfices mutuels.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la composante 2 du PARTTAC intitulé « Transhumance et mobilité pastorale ». Financé par l’Union européenne et mis en œuvre conjointement par la FAO et WCS, elle vise le renforcement des cadres de régulation de la transhumance transfrontalière dans la sous-région, ainsi que l’amélioration de l’accès aux services pastoraux. Cette composante préconise également la gestion participative des structures agro-pastorales et ressources naturelles tout en préservant la biodiversité.
Sécuriser la transhumance et la mobilité pastorale dans la sous-région
La mise en œuvre de la composante 2 s’inscrit dans un contexte de conflits autour des ressources naturelles et agropastorales. Ces conflits persistent sous les effets du changement climatique qui jouent un rôle majeur mais aussi l’inadaptation et/ou la non-harmonisation des politiques de développement rural, le faible niveau d’investissement dans le secteur pastoral et l’insécurité dans certains états de la sous-région. Le corollaire de ces différentes situations est un flux migratoire des transhumants non prédictible, allant toujours plus loin et prêts à tout pour assurer la survie de leur bétail.
Les travaux menés durant deux jours ont rassemblé différents acteurs de la transhumance venus du Tchad, de la Centrafrique et du Cameroun, notamment les responsables des ministères de l’élevage et de l’environnement, des plateformes des éleveurs et agriculteurs, des ONG et associations impliquées. L’approche préconisée lors de cet atelier qui s’est voulu participative, collaborative et inclusive a vu la participation des institutions sous régionaux notamment la COMIFAC[1], la CEEAC[2] et la CEMAC[3] représentée à l’occasion par la Commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (CEBEVIRHA). Dans son discours, le Représentant de la FAO, Dr. Athman Mravili, a réitéré l’engagement de l’organisation onusienne à : « œuvrer aux côtés des gouvernements, en collaboration avec d’autres partenaires au développement ainsi que les communautés afin de contribuer davantage à l’amélioration de la gestion de la transhumance transfrontalière et à la conservation de la biodiversité au sein de la sous-région Afrique centrale ». Dans la même lancée, Dr. Dolmia Malachie, représentant l’ONG WCS, a souligné l’importance de mettre à contribution tous les acteurs afin d’affiner non seulement la stratégie du projet, mais aussi poursuivre la concertation.
Afin d’assurer une connectivité des couloirs de passage dans la sous-région, deux axes de transhumance ont été validé entre le Cameroun et la République Centrafricaine. L’un partant de la région du Nord Cameroun plus précisément dans la localité de Touboro à destination de la commune de Bang dans le Nord-Ouest de la RCA. Le deuxième axe relie les villes de Kenzou dans la région de l’Est Cameroun et Nouffou dans le Sud-Ouest de la RCA.
Dans la même logique, un axe de transhumance a également été défini entre le Cameroun et le Tchad. Il part de Doumorou à l’Extrême-Nord du Cameroun en passant par Goumadji dans le département du Mayo Kebbi au Tchad, pour éviter les aires protégées. L’axe entre à nouveau au Cameroun par la localité de Mayo Lopé pour rejoindre l’arrondissement de Touboro.
Entre le Tchad et la RCA, deux axes ont été identifiés. Le premier a pour point de départ Baltoubaye au Tchad pour Korom Mpoko en RCA. Le deuxième axe part de Haraz Dimmé au Tchad en passant par Bannanke Kambol, pour arriver à Ngarba en RCA.
Cette rencontre a constitué une nouvelle étape dans les efforts fournis par les Etats dans l’exécution des activités qui touchent la transhumance transfrontalière en Afrique centrale. Elle a permis d’une part, d’échanger davantage sur le contenu de l’intervention à l’effet de recueillir des contributions nécessaires à l’exécution harmonieuse du projet. D’autre part, d’affiner les zones d’intervention du projet à travers le ciblage et la validation des axes de transhumance transfrontalière entre le Tchad, la RCA et le Cameroun.
[1] Commission des forets de l’Afrique centrale
[2] Communauté économique des États de l'Afrique centrale
[3] Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale
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29 décembre 2022
L’OIM Cameroun a célébré la 22e édition de la Journée Internationale des Migrants à travers 01 mois de festivités du 01er au 23 décembre 2022
« La migration camerounaise pour le bien-être et le développement ». C’est autour de cette thématique qu’ont été articulées les festivités autour de la célébration de la Journée Internationale des Migrants au Cameroun le 18 décembre dernier. L’Agence des Nations Unies pour les Migrations (OIM) mission du Cameroun, a mis à profit cette occasion pour promouvoir les migrations sûres, ordonnées et régulières au profit de tous.
Du 01er au 23 décembre 2022, l’ensemble des cinq bureaux OIM du Cameroun ont été mobilisés pour la circonstance. A Bertoua, Buea, Douala, Maroua et Yaoundé, les manifestations ont consisté en des campagnes de sensibilisation physiques et digitales sur les risques et les dangers de la migration irrégulière ; des discussions sur les causes et les éventuelles solutions endogènes à la migration irrégulière au Cameroun ; des renforcements des capacités des acteurs sur différents domaines de prise en charge des migrants ; des réflexions sur la santé mentale et le soutien psychosociale ; des communications sur les expériences de réintégration des migrants retournés volontairement ; des rencontres stratégiques et échanges avec les partenaires à divers niveaux ; des remises de dons et des chèques aux migrants etc.
A travers ce mois de célébration, l’OIM Cameroun a souhaité mettre en avant les aspects positifs de la migration lorsqu’elle est régulière car comme le disait M. Abdel Rahmane Diop – Chef de mission de l’OIM Cameroun, « Les mobilités humaines sont bénéfiques aux migrants et aux sociétés lorsque ces mobilités sont bien gérées et bien régulées ».
Etat des lieux
Le 4 décembre 2000, l’Assemblée générale des Nations Unies à travers la résolution A/RES/55/93, a proclamé le 18 décembre de chaque année Journée internationale des migrants. Cette célébration commémore l'adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Le nombre estimé de migrants internationaux a augmenté au cours des cinq dernières décennies. Actuellement, environ 281 millions de personnes sont des migrants internationaux vivant dans un pays autre que leur pays de naissance. Chaque année, des personnes du monde entier sont confrontées aux effets dévastateurs des conflits, des maladies, des catastrophes et du changement climatique qui les obligent à migrer.
Fin 2021, 59,1 millions de personnes étaient déplacées à l'intérieur du pays (55 millions en 2020). 53,2 millions étaient dus à des conflits et à la violence tandis que 5,9 millions étaient dus à des catastrophes (source IDMC GRID, 2022). Alors que certaines régions sont plus touchées que d'autres, aucune nation n'est épargnée par les risques de déplacement. L'OIM a aidé des millions de migrants depuis sa création il y a 70 ans et continue de montrer la voie en promouvant la gestion ordonnée et humaine de la migration.
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29 décembre 2022
Campagne de sensibilisation sur l’accès aux documents d’état civil pour les déplacés internes et les populations locales
Du 22 au 24 novembre 2022, le Ministère de la Décentralisation et du Développement Local a organisé à Bafoussam, avec l’appui technique et financier d’ONUFEMMES, et en présence de Cédric Teyonou, représentant du Coordonnateur Résident, la campagne de sensibilisation sur l’accès aux documents d’état civil (actes de naissance) et à la carte nationale d’identité pour les déplacés internes et les populations locales grâce à un appui aux communes et au services compétents. Ladite activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « tirer parti de la participation communautaire à la gouvernance locale pour une prévention et une résolution efficace des conflits dans les Régions du Littoral et de l'Ouest touchées par la crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun », financé par le Fonds de Consolidation de la Paix du Secrétaire Général des Nations Unies.
L’objectif général de cette activité était d’améliorer l’accès à l’identité légale spécialement, au sein des communautés des déplacés et communautés hôtes dans les communes ciblées par le projet, grâce à une sensibilisation et implication de tous les acteurs pour l’établissement des actes de naissance et des cartes nationales d’identité.
De manière spécifique, il s’agissait de :
Sensibiliser les populations, notamment déplacées et issues des communautés hôtes vulnérables, sur l’importance des actes d’état civil, spécialement les actes de naissance, ainsi que l’établissement des cartes nationales d’identité ;
Renforcer la synergie d’action entre les municipalités et les institutions publiques concernées par l’établissement des actes de naissance et des cartes nationales d'identité ;
Promouvoir le respect des principes et du protocole Do No Harm validés localement, dans la facilitation de l’accès à l’état civil, dans une démarche synergique des acteurs, qui contribue à la prévention des conflits et à la consolidation de la paix.
Cette campagne qui a rassemblé une cinquantaine de participants parmi lesquels les représentants des associations de personnes déplacées internes et de communautés hôtes vulnérables des communes de Douala 4ème, Loum, Babadjou, Dschang, Bafoussam 3ème, les élus locaux, les chefs traditionnels et religieux, les responsables des centres d’état civil secondaires, les représentants d’administrations sectorielles et des organisations des Nations Unies, a été conduite selon une méthodologie alliant des sessions plénières à des séances de travail en groupe et études de cas pratiques.
Pendant trois jours, les experts Madame Valerie Mengue Ango d’ONU Femmes, ceux du MINDDEVEL et les animateurs ont échangé sur le cadre juridique et institutionnel de l’état civil et de délivrance des cartes nationales d’identité, sur l’importance de l’acte de naissance et de la CNI pour l’accès à l’identité légale des individus, sur les besoins spécifiques des personnes déplacées et des membres des communautés hôtes vulnérables, sur la synergie d’action entre les différents acteurs et sur le principe Do No Harm.
Cette activité a constitué une occasion idoine de partage des bonnes pratiques.
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28 décembre 2022
Le CNUDHD-AC en croisade contre les violences verbales faites aux femmes et filles
Le Centre des Nations Unies pour les Droits de l'Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC) a soutenu les activités de sensibilisation de l’association Famille & Vie dans le contexte des 16 jours d’activisme sur les violences faites aux femmes et aux filles. Cette association qui promeur les droits des femmes a organisé trois événements à l'effet de sensibiliser les participant-e-s, notamment les jeunes femmes et les hommes sur les violences verbales et leur potentiel d'escalade ainsi que leurs conséquences. C'était respectivement à Kribi le 26 novembre, à Douala le 29 novembre et à Yaoundé le 5 décembre.
Environ 200 personnes ont pris part à ces rencontres. Lors de l'étape de Douala, Le CNUDHD-AC, représenté par Admed Njoya, Chargé des Programmes, a fait un exposé sur son mandat et ses activités, ainsi que la répression de ces violences dans le cadre juridique camerounais. Le jeu de questions-réponses a permis aux jeunes de découvrir les opportunités que représente pour eux le Centre.
La célébration des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles au Cameroun s'est faite avec le concours du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF). Selon uen étude du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) et de l'Institut National de la Statistique (INS), 38% de femmes et filles camerounaises âgées de 15 à 49 ans ont été ou sont victimes de violences physiques après l’âge de 15 ans. L'étude conclut aussi que 13% ont été victimes de violences sexuelles.
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28 décembre 2022
Le Cameroun teste des méthodes alternatives de lutte intégrée contre la Chenille légionnaire d’automne
La Chenille légionnaire d’automne (CLA) est un insecte ravageur qui attaque plus de 80 espèces de plantes, causant des dégâts d’importance économique considérables sur les cultures, notamment les céréales. Présent en Afrique depuis 2016, ce ravageur menace particulièrement le maïs, le sorgho et le riz, ainsi que les cultures maraîchères et le coton. Les dégâts résultant des invasions de la CLA représentent une réelle menace pour l’agriculture et de ce fait, pour la sécurité alimentaire des populations.
Afin d’y remédier, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé en décembre 2019, l'Action mondiale pour la lutte contre la chenille légionnaire d'automne en tant que réponse urgente à la propagation rapide de ce nuisible. Cette initiative a pour but de réduire les pertes de production dues à la CLA de 5 à 10% et de prévenir son expansion dans les zones non encore envahies. C’est dans ce cadre qu’au Cameroun, la FAO a signé quatre lettres d’accord dont celle avec l’Université de Douala, pour la conduite d’un essai visant à développer de nouvelles techniques de lutte contre la CLA.
Tester des alternatives naturelles pour éliminer la CLA
Sept technologies de gestion intégrée de la CLA sont donc en cours d’expérimentation à l’Université de Douala. Il s’agit de tester des extraits de plantes locales disponibles dans l'environnement, à la recherche de solutions contre la CLA. Pour le Pr Maurice Tindo, Entomologiste et point focal du projet à l’Université de Douala, il est question de chercher des méthodes de riposte alternatives à la lutte chimique, cette dernière ayant beaucoup d’effets négatifs sur l’environnement, mais aussi sur les producteurs.
Pour ce premier essai, quatre extraits de plantes sont testés à savoir : Vernonia amygdalina communément appelé « ndolé » ; Tithonia diversifolia ou « fleur jalousie » ; Capsicum frutescens connu sous le nom de « piment d’oiseau » et Chromolaena odorata localement appelé « Bokassa/Kondengui ». Ces extraits de plantes sont appliqués sur des plants de maïs attaqués, afin d’en tester les effets sur la CLA.
« Nous pensons également que certains insectes dans les champs ont la capacité de manger les CLA » confie le Pr Tindo. « C’est la raison pour laquelle nous utilisons les extraits de tiges de canne à sucre pour les attirer et les mettre à contribution », poursuit-il.
En mission dans la ville de Douala le 24 octobre 2022, l’équipe constituée de la FAO Cameroun et du Ministère de l’agriculture et du développement rural (MINADER) a également pu observer l’élevage de chenilles légionnaires d’automne (CLA) installé dans le laboratoire de la faculté des sciences de l’université éponyme. Le développement de cet élevage permet de tester les effets des extraits de plantes sur la CLA au laboratoire, avant l’application en champ sur les plants de maïs.
Réduire les déficits de productions agricoles, notamment céréalières
Au Cameroun, l’agriculture est l’une des principales activités économiques. En 2021, elle représente 17,2 % du PIB, en baisse si l’on tient compte des 33,7% de 1977 et 26,6% de 1992[1]. Dans la région de l’Extrême-Nord, la campagne agricole 2021 a été marquée par un déficit céréalier de 74.560 tonnes, contre seulement 15.560 tonnes en 2020. Au nombre des facteurs responsables de ce déclin, l’on note en bonne place, les ravages de la CLA. « Ces ravages sont tels que plusieurs producteurs sont poussés au découragement et choisissent d’abandonner leurs champs », témoigne Florence Magni Eben, Chargée du suivi de l’action mondiale contre la CLA à la FAO Cameroun.
La FAO travaille avec le gouvernement du Cameroun pour formuler des recommandations à l’échelle nationale à l’attention des agriculteurs, y compris sur des pesticides efficaces mais avec peu de risques pour la santé humaine et l’environnement. « L’usage de ces plantes a ceci d’avantageux qu’elles sont disponibles dans toutes les zones agro écologiques du Cameroun. Les résultats concrets et pratiques des tests permettront éventuellement de procéder à une pré vulgarisation et à terme, la vulgarisation de ces pratiques auprès des producteurs, afin qu’ils puissent de manière autonome gérer la CLA avec les différentes méthodes locales » déclare Colince Nguelo, Sous-directeur des interventions phytosanitaires au Minader. « Ce projet donnera au MINADER, les outils pour pouvoir participer de manière efficiente et efficace à la lutte contre la CLA sur le maïs et d’autres cultures maraichères », conclut-il.
La FAO apporte actuellement son soutien à la conception et à la mise en œuvre d’un programme de lutte intégrée durable en faveur des petits agriculteurs en Afrique. A l’issue des expérimentations en cours, les meilleures recommandations seront communiquées et partagées avec les agriculteurs, les associations d’agriculteurs et les gouvernements à travers le continent.
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Communiqué de presse
30 octobre 2020
Une policière camerounaise reconnue par Les Nations unies pour son travail dans le maintien de la paix
La Commissaire Rebecca Nnanga, du Cameroun, a été sélectionnée comme l'une des gagnantes de la deuxième place pour le prix de la femme policière de l'année 2020 des Nations unies pour ses services exemplaires au sein de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA).
"Par ses paroles et ses actions, l'officier de police des Nations unies Rebecca Nnanga illustre le meilleur de la police des Nations unies", a déclaré le secrétaire général adjoint aux opérations de paix Jean-Pierre Lacroix.
Sur les quelque 1,400 femmes policière déployées dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations unies, vingt-un (21) ont été nominées pour ce prestigieux prix. L'inspecteur en chef zambien Doreen Malambo, qui sert au sein de la mission des Nations unies au Sud-Soudan (UNMISS), recevra le prix le plus prestigieux lors d'une cérémonie virtuelle présidée par M. Lacroix le mardi 3 novembre. La commissaire en chef Ugorji du Nigeria, qui sert avec la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies au Mali (MINUSMA), a été choisi comme l'autre second.
Le conseiller de police des Nations Unies Luis Carrilho, le "top cop" des Nations Unies, a félicité le commissaire Nnanga pour sa sélection en tant que second et a déclaré “Nous félicitons l'officier de police des Nations unies de la MINUSCA, Rebecca Nnanga, pour ses efforts inlassables en vue d'augmenter le recrutement de femmes policières, en réalisant un quart des nouvelles recrues en soutien aux forces de sécurité intérieure de la République centrafricaine. Rebecca donne l'exemple et est un formidable modèle pour les femmes et les hommes de la police et des communautés que nous servons".
La Commissaire Nnanga a été déployé à la MINUSCA en 2018 et est actuellement chef de la cellule de recrutement de la mission. Dans ce rôle, elle a soutenu le recrutement de 1,000 personnes pour les forces de sécurité intérieure de la République centrafricaine au cours des dernières années et a augmenté le nombre et le pourcentage de femmes incluses. Son soutien à la police de proximité a conduit à des améliorations mesurables de la sécurité dans les communautés locales. Elle s'est également efforcée de fournir une assistance aux personnes vulnérables, notamment les survivants de violences sexuelles et sexistes, et de donner aux femmes locales la possibilité d'acquérir de nouvelles compétences professionnelles. La commissaire Nnanga a été félicitée pour ses capacités de gestion exceptionnelles et pour son travail visant à assurer une bonne conduite et une bonne discipline parmi le personnel de la police des Nations unies.
La commissaire Nnanga a rejoint la police camerounaise en 2001 et a participé à des missions au niveau du personnel et à la coordination de la formation. Elle possède une vaste expérience en tant qu'officier de police des Nations unies, ayant déjà participé à des opérations de maintien de la paix des Nations unies en Haïti (2011-2014) et en République centrafricaine (2015-2016).
Le prix de la policière de l'année des Nations Unies a été créé en 2011 pour reconnaître les contributions exceptionnelles des femmes policières aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies et pour promouvoir l'autonomisation des femmes. Ce prix revêt une importance encore plus grande cette année, en raison du 20e anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.
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Communiqué de presse
08 juillet 2020
Troisième session du Dialogue #ONU75 au Cameroun
Le Système des Nations Unies en partenariat avec l’association Cameroon Women’s Peace Movement (CAWOPEM), a organisé par visioconférence, la troisième session du Dialogue #ONU75 au Cameroun. Le thème débattu était« Les femmes sur la manette: les effets combinés de la pandémie de Covid-19 et des conflits armés sur les femmes au Cameroun. Quelle perspective ? ».
Plus d’une trentaine de participants, comprenant les hommes et les femmes, y compris les jeunes, ont abordé le sujet en deux temps forts. Le premier temps était une séance d’écoute des Nations Unies. Elle était présidée par Siti Batoul Oussein, Représentante Résidente de UNFPA et en sa qualité de Coordinatrice Résidente et Coordinatrice Humanitaire des Nations Unies par intérim au Cameroun. Cette séance a permis de recueillir les avis du peuple sur l’avenir du monde et le rôle qu’ils souhaitent voir les Nations Unies jouer pour les vingt-cinq prochaines années. Si les perspectives dessinées sont perçues comme prometteuses, les participants s’accordent sur le fait que leur concrétisation nécessite plus d’engagement en faveur de la paix, du dialogue et de la protection des droits humains y compris la sauvegarde de la dignité humaine et l’accès de tous aux services sociaux essentiels. Ils ont aussi exprimé le vœu d’une plus forte coopération entre les Nations Unies et l’Union Africaine et leur décentralisation au niveau des pôles régionaux et sous-régionaux existants.
Le deuxième temps fort des échanges était un panel de discussion. Ce panel était présidé par Nicoline Nwenush Tumasang, membre du directoire de CAWOPEM. Les panelistes ont relevé que les conflits armés en cours au Cameroun, depuis l'extrémisme violent de Boko Haram en 2014 jusqu’à la crise socio-politique dans les deux régions anglophones en 2016, exposent les femmes et les filles et les rendent plus vulnérables qu’avant. Cette situation s’est exacerbée avec l’irruption en mars 2020 de la pandémie de COVID-19.
Ces crises en cascade ont rendu presqu’à néant les progrès réalisés jusqu’ici par les femmes et les filles camerounaises dans les domaines de la mise en œuvre du Programme d’action du Caire, du Programme d'action de Pékin, de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et sécurité, de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), des Objectifs de Développement Durable (ODD), de l’Agenda 2063 de l'Union Africaine et tous les autres engagements pris par la communauté internationale et auxquels le Cameroun a souscrit pour promouvoir l'égalité du genre et l’autonomisation des femmes.
Affectées de façon disproportionnée les femmes et les filles associées aux hommes qui partagent la cause d’égalité du genre examinent les répercussions multidimensionnelles de ces crises sur les droits et le bien-être de la femme. Ensemble, ils associent leur voix et proposent leurs idées sur la marche du monde et le rôle clé qu’ils espèrent voir les Nations Unies jouer pour le bien de l’humanité toute entière. La CAWOPEM a plaidé pour que le rôle et la perspective des femmes dans la résolution des crises, la promotion de la paix et la lutte contre la pauvreté soient pris en compte maintenant et au cours des vingt-cinq années à avenir.
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Communiqué de presse
19 juin 2020
Déclaration conjointe par la Coordinatrice Résident des Nations Unies, le UNFPA et ONU Femmes à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit
Yaoundé, le 19 juin 2020
En 2015, l'Assemblée générale des Nations unies a déclaré le 19 juin Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit afin de sensibiliser à la nécessité de mettre fin à la violence sexuelle liée aux conflits et d'honorer les victimes/survivantes. En ce cinquième anniversaire de cette commémoration, nous souhaitons amplifier le message de solidarité du Secrétaire général des Nations Unies envers les victimes et les survivants, son appel à mettre fin à la violence sexuelle et à toutes les formes de violence sexiste et à instaurer un cessez-le-feu mondial inconditionnel pour soutenir la lutte contre la pandémie COVID-19.
Les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par la violence sexuelle. Dans les conflits du monde entier, le viol est utilisé comme une arme pour détruire la vie des femmes et des filles, pour saper le bien-être et le rétablissement de communautés entières. La peur et la stigmatisation qui entourent la pandémie COVID19 limitent encore davantage l'accès des femmes et des filles aux services sociaux de base tels que la santé, l'éducation et l'aide humanitaire, ce qui les expose encore davantage au risque de violence sexuelle.
Selon des données récentes, 15 % des survivants de la violence base sur le genre enregistrés dans le Grand Nord ont subi des violences sexuelles, y compris des viols. Ce chiffre monte à 33% dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Seuls 5 % de ces survivants ont recours à l'aide juridique pour obtenir justice et réparation.
Nous devons mettre fin aux viols dès maintenant. Nous devons rompre le cercle vicieux de la terreur, de la pauvreté et de l'impunité qui permet la violence sexuelle dans les conflits. Aujourd'hui, nous demandons au gouvernement du Cameroun, avec le soutien de ses partenaires, de renforcer les stratégies visant à éradiquer la violence contre les femmes et les filles dans les conflits armés et de faciliter l'accès universel aux soins et aux services de santé sexuelle et reproductive; de veiller à ce que les tribunaux locaux et nationaux soutiennent les enquêtes et les poursuites en matière de violence sexuelle et garantissent la pleine responsabilité des auteurs des violences; et de renforcer les programmes visant à aider les victimes/survivantes et leurs familles à reconstruire leur vie et leurs moyens de subsistance.
Les Nations Unies au Cameroun sont pleinement engagées à travailler au côté du Gouvernement pour mieux protéger les femmes et les filles et aider les survivantes de violences sexuelles à reconstruire leur vie. Mettre fin aux violences basées sur le genre y compris les violences sexuelles en situation de conflit fait partie des trois résultats transformateurs du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). En plus, UNFPA se rassure que les systèmes de référence soient fonctionnels pour garantir aux survivantes l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, aux espaces sûrs pour leur protection et à l’aide psycho-sociale en vue de reconstruire leurs vies. L’Entité des Nations Unies pour l’Egalite des Sexes et l’Autonomisation des Femmes ONU-FEMMES offre des services holistiques de protection aux femmes et filles à risque de violences sexuelles en situation de conflit. ONU Femmes assure aussi que les survivantes de ces types de violence bénéficient de la réparation, de l’autonomisation et d’un accompagnement judiciaire adéquats.
Hind Jalal
Représentante Pays a.i.
ONU-FEMMES Cameroun
Siti Batoul Oussein Représentante Résidente
UNFPA au Cameroun
Allegra Maria Del Pilar Baiocchi
Coordinatrice Résidente du Nations Unies et Coordinatrice Humanitaire au Cameroun
Pour plus d ’information, veuillez contacter:
Jean NJITA, UN Cameroun, watard@un.org
Mbea MBEA, UNFPA, mmbea@unfpa.org
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Communiqué de presse
03 octobre 2019
« Mission MAPS » pour la mise en oeuvre de l'Agenda 2030 et les objectifs de développement durable
Une mission des Nations Unies était au Cameroun du 3 au 7 décembre 2018 dans le cadre du processus de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) au Cameroun.
Sous le leadership du Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT), l’objectif de la mission est d’accompagner le Gouvernement du Cameroun dans l’identification et la priorisation des cibles pour accélérer la croissance économique, inclusive et soutenable pour son inclusion dans les politiques publiques.
Pendant son séjour, la mission MAPS (Mainstreaming, Acceleration, Policy Support) a rencontré le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le Ministre Délégué auprès du MINEPAT. Elle a également mené des consultations avec les ministères sectoriels, des représentants de la société civile, du secteur privé et les partenaires de développement.
« Les ODD sont une priorité pour le Cameroun » a relevé M. Philémon Yang, Premier Ministre à la mission MAPS.
Il a par la suite réitéré l’engagement du Gouvernement du Cameroun, à mettre en œuvre les ODD et à atteindre les cibles prioritaires pour le pays.
Le Ministre Délégué auprès du MINEPAT a quant-à-lui souligné l’importance d’intégrer les ODD dans le document de la deuxième phase de la Vision 2035 du Cameroun en cours d’élaboration.
Des réflexions ont également été menées pour l’établissement d’un mécanisme de coordination représentatif de tous les acteurs de la société camerounaise pour la mise en œuvre et le suivi des ODD, et une feuille de route a été établie en vue de permettre au Cameroun de continuer sa réflexion vers la contextualisation et la mise en œuvre effective des politique publiques.
« Le processus d’intégration des ODDs se fera en accord avec le principe fondamental de ne laisser personne de côté, pour prioriser l’inclusion des populations les plus vulnérables », a relevé Mme Allegra Baiocchi, Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Cameroun. Et leur réalisation requiert l’engagement de tous les acteurs : le Gouvernement, la société civile, le secteur privé a-t-elle rajouté.
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Communiqué de presse
04 novembre 2019
Mobilisation de 130 acteurs pour mieux planifier les interventions de santé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à l’insécurité
Yaoundé (Cameroun)- Les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun vivent une crise caractérisée par des affrontements entre forces séparatistes et forces armées nationales, déplacement massif des populations et dégradation des services sociaux de base.
Malgré ce climat d’insécurité, de nombreux partenaires techniques et financiers, ainsi que des ONG assistent les populations dans le besoin. Mais il apparaît que ces bonnes volontés sont insuffisamment coordonnées, et que les informations, qui sont remontées de manière parcellaire et incomplète, ne permettent pas d’adresser les problèmes de manière efficiente.
C’est pourquoi le Ministère de la Santé Publique appuyé par l’OMS, la GIZ et les partenaires techniques a organisé les 14 et 15 novembre 2018 à Yaoundé un atelier d’échange d’expériences, de planification et de mise en œuvre des interventions prioritaires de santé dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest avec toutes les parties prenantes.
Le discours d’ouverture du Ministre de la Santé Publique, Monsieur André Mama Fouda, a brossé un tableau sombre : des indicateurs de santé en chute libre, des enfants qui ne sont plus vaccinés, des femmes enceintes qui ne font plus leur suivi, des malades chroniques en rupture de traitement, des enquêtes de santé suspendues. Il a prescrit 2 urgences : établir une feuille de route harmonisée, et trouver la voie de la communication avec ceux qui tuent et attaquent les personnels de santé.
Avant lui le Représentant a.i.de l’OMS, le Docteur Phanuel Habimana a rappelé le rôle de l’OMS, qui est d’apporter sa capacité technique ainsi que les mesures de préparation aux urgences humanitaires, en identifiant à l’avance les agences et organisations responsables de l’animation des secteurs concernés, et à améliorer la réponse humanitaire en exigeant de plus hauts standards de prévisibilité, de responsabilité des acteurs et de partenariat dans tous les secteurs ou domaines d’activité.
Au bout de deux jours d’intenses travaux, la situation socio-sanitaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest a été analysée, les méthodes de planification et les stratégies de mise en œuvre des interventions de santé publique dans ces deux régions ont été partagées et capitalisées, et les actions prioritaires de santé définies ont concerné tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Une feuille de route de la mise en œuvre des activités par l’Etat avec l’appui des partenaires a été élaborée.
Malgré ce climat d’insécurité, de nombreux partenaires techniques et financiers, ainsi que des ONG assistent les populations dans le besoin. Mais il apparaît que ces bonnes volontés sont insuffisamment coordonnées, et que les informations, qui sont remontées de manière parcellaire et incomplète, ne permettent pas d’adresser les problèmes de manière efficiente.
C’est pourquoi le Ministère de la Santé Publique appuyé par l’OMS, la GIZ et les partenaires techniques a organisé les 14 et 15 novembre 2018 à Yaoundé un atelier d’échange d’expériences, de planification et de mise en œuvre des interventions prioritaires de santé dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest avec toutes les parties prenantes.
Le discours d’ouverture du Ministre de la Santé Publique, Monsieur André Mama Fouda, a brossé un tableau sombre : des indicateurs de santé en chute libre, des enfants qui ne sont plus vaccinés, des femmes enceintes qui ne font plus leur suivi, des malades chroniques en rupture de traitement, des enquêtes de santé suspendues. Il a prescrit 2 urgences : établir une feuille de route harmonisée, et trouver la voie de la communication avec ceux qui tuent et attaquent les personnels de santé.
Avant lui le Représentant a.i.de l’OMS, le Docteur Phanuel Habimana a rappelé le rôle de l’OMS, qui est d’apporter sa capacité technique ainsi que les mesures de préparation aux urgences humanitaires, en identifiant à l’avance les agences et organisations responsables de l’animation des secteurs concernés, et à améliorer la réponse humanitaire en exigeant de plus hauts standards de prévisibilité, de responsabilité des acteurs et de partenariat dans tous les secteurs ou domaines d’activité.
Au bout de deux jours d’intenses travaux, la situation socio-sanitaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest a été analysée, les méthodes de planification et les stratégies de mise en œuvre des interventions de santé publique dans ces deux régions ont été partagées et capitalisées, et les actions prioritaires de santé définies ont concerné tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Une feuille de route de la mise en œuvre des activités par l’Etat avec l’appui des partenaires a été élaborée.
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