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15 juin 2022
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Efficacité des politiques, performance des institutions publiques et jouissance des droits des citoyens : les travaux du groupe de résultat 3 de l’UNSDCF en marche !
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14 juin 2022
Prévention de la torture : Renforcement des capacités des membres et du personnel de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun sur le nouveau mécanisme
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Les objectifs de développement durable au Cameroun
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Cameroun:
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02 février 2022
Cash-based transfers build small businesses for internally displaced women
Fanta Daza’s small business is thriving. The mother of three has been selling ‘puff-puff’ – a fried fluffy dough made with flour, sugar, yeast and salt – in her local market. But six months ago, Fanta’s “puff puff” business did not exist. In fact, a switch from in-kind food assistance to cash assistance via electronic vouchers by the UN World Food Programme (WFP) provided Fanta with an unprecedented opportunity to start the trade.
The 34-year-old and her three daughters have lived in the camp for two years and started benefitting from WFP in-kind food assistance in 2020. Like many IDPs in the country, Fanta is raising her 3 daughters far from her once peaceful home, in a place where building a solid livelihood is difficult. She no longer has access to her husband’s land or money to continue the small trade she did back home.
In February 2021, WFP started distributing the first electronic value vouchers in Zamai, which the beneficiaries used to redeem food commodities of their choice from accredited WFP retailers. The array of food items to choose from was staggering for some beneficiaries who had not visited a food stall since they settled in the camp.
“There was, rice, beans, meat, milk…they even had flour and sugar” Fanta said. That is where the idea to start her business, selling ‘puff-puff’ in the Zamai local market was born.
Fanta is determined to make her new business survive for her three daughters. In the past 6 months, the small business at the Zamai market has flourished as locals and IDPs who can afford it, enjoy the snack. Yet, Fanta says her biggest achievement is enrolling her eldest daughter in the nearby state-owned primary school where WFP also implements a school feeding assistance programme to the pupils.
“She missed the first school term in 2020, but I am happy I could finally afford the fees for her to attend classes. I never went to school and I want my children to live a much better life than me.’’
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Histoire
22 mars 2021
Prévenir la propagation de la COVID-19 au Cameroun à travers les bonnes pratiques d’inspection sanitaire vétérinaire et de biosécurité dans les abattoirs et boucheries
Depuis décembre 2019, l’apparition et l’évolution rapide de la COVID-19 a provoqué la panique et montré les limites des pays en termes de préparation et de réponse aux urgences sanitaires. Au Cameroun, les mesures prises pour freiner la propagation du virus ont fortement perturbé les activités des différents maillons des chaînes de valeur industrielle et animale de l'élevage (fourniture d'intrants et de services, production, transformation, transport et commercialisation). Les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord déjà gravement touchées par l'insécurité, sont les plus vulnérables car à elles seules, elles représentent 68% du cheptel de bovins et petits ruminants du pays[1], élevés dans un système agro-pastoral.
Le coronavirus menace les activités de production, de commercialisation du bétail ou de transformation de produits animaux et augmente la vulnérabilité des populations à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En effet, du fait du risque important de transmission que présentent les marchés à bétail, une attention particulière doit être portée notamment sur les aspects de respect des mesures d'hygiène et de biosécurité. Il apparaît donc nécessaire qu'en plus des mesures déjà prises, un intérêt soit porté aux communautés pastorales non seulement pour l'amélioration du système de prévention des maladies, mais aussi pour atténuer les effets induits de la pandémie sur les moyens d’existence déjà limités.
Apporter une réponse à cette situation nécessite une implication du secteur de la santé animale dans les activités d'investigation, de détection, de contrôle et de sensibilisation des populations sur les mesures de prévention contre la pandémie, en appui au secteur de la santé publique humaine. C’est dans ce contexte que la FAO a ces dernières semaines, appuyé le gouvernement du Cameroun dans le renforcement des capacités des acteurs de la chaine de valeur des productions animales sur les bonnes pratiques d’hygiène dans les abattoirs et les boucheries, en vue de prévenir la propagation de la Covid-19. A travers une série de trois ateliers organisés par le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières (ECTAD) de la FAO, 135 participants dont 41 bouchers et 94 personnels techniques de terrain du MINEPIA[2] des 10 régions ont bénéficié d’une formation sur 1) les bonnes pratiques d’hygiène alimentaire et 2) l’encadrement juridique de l’inspection sanitaire vétérinaire au Cameroun. Un accent particulier a été mis lors de ces formations sur la connaissance de la COVID-19, les normes de salubrité dans les abattoirs et boucheries ainsi que leur environnement, le conditionnement et de transport des viandes des animaux de boucherie dans et vers les établissements d'exploitation. Entamée en janvier 2021 à Garoua pour les acteurs de la chaine de valeur du bétail des régions de l’Adamaoua, Nord et Extrême-Nord, la série d’ateliers s’est achevée le 27 février 2021 à Bafoussam pour les acteurs des autres régions.
Selon le Dr Conrad Ntoh Nkuo, Sous-directeur de l’inspection sanitaire et de la santé publique vétérinaire, représentant du Directeur des services vétérinaires du MINEPIA, « l’amélioration de la qualité des aliments d’origine animale livrée aux consommateurs est une préoccupation majeure du gouvernement camerounais, particulièrement dans un contexte marqué par la deuxième vague de la pandémie de COVID-19 qui continue de faire des ravages ». Ces ateliers contribuent à améliorer la sécurité sanitaire des aliments et prévenir la propagation de la COVID-19 et les autres zoonoses. Les bouchers et personnels de terrain du MINEPIA impliqués dans l’inspection sanitaire vétérinaire sont donc interpellés, car ils sont responsables du contrôle de la qualité des produits d’origine animale commercialisés, donc, de la protection des consommateurs.
Au terme de l’atelier, Yaya Ahmadou, Assistant boucher à Yaoundé, témoigne : « J’ai appris que la COVID-19 ne concerne pas uniquement la santé humaine et peut attaquer notre secteur. Maintenant que je sais comment contribuer à améliorer la situation, les choses vont changer. De retour dans ma ville, j’organiserai une réunion avec tous les collaborateurs, pour faire une large diffusion des messages reçus ici, comme cela nous a été recommandé », déclare-t-il.
L’appui de la FAO ECTAD au gouvernement du Cameroun pour la réponse à la pandémie du Covid-19 s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) afin de soutenir les services vétérinaires et protéger les parties prenantes du secteur animal dans le contexte de la pandémie du COVID-19.
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Histoire
01 juillet 2021
Maternity Waiting Homes Save Mothers’ Lives in Banso, North West Region
As part of its emergency response in the humanitarian context of the North West Region,UNFPA, thanks to United Nations Central Emergency Response Funds (UNCERF), setup a Maternity Waiting Home at the Banso Baptist Hospital in 2019. Since then, about 219 pregnant women and girls, mostly Internally Displaced Persons (IDP) referred from hard-to-reach communities, have benefitted from safe delivery thanks to support from skilled birth attendants.
Maternity waiting homes are made available close to a health facility to enable women in rural areas who are ready to give birth to stay in a safe and clean space while awaiting delivery. This is aimed at reducing the risk of maternal mortality and ensuring access to skilled personnel to handle any pregnancy-related complications. A reference for mostly high-risk mothers who require a more specific prenatal care.
One of them, Frida (not her real name), has been here for eight days already. At 28years, this is Frida’s she's about to have her second child. She was referred from the Kitiwum Integrated Health Centre, about 7km away from Banso due to a high-risk multiple gestation (more than one baby in her womb) after a set of miscarriages.
“I was referred here due to complications in my pregnancy. I wasn’t asked to pay for my bed & other services and I received so much care from the personnel that my husband felt it was safe to leave me here so he could go & get the money to cover the cost of delivery.” Frida shared.
Cameroon has a mortality ratio of 406 deaths per 100 000 live births according to the 2018 Demographic and Health Survey. One of the causes of this high ratio is the difficult access to health facilities, especially in rural areas. With the ongoing socio-political crisis in the North West and South West Regions of Cameroon, the high level of insecurity as well as the destruction of some health facilities has made access even tougher for most women. Hence, increasing the risk of a resurgence of maternal mortality. The establishment of these maternity waiting homes therefore falls in line with part of UNFPA’s mandate which is to ensure that every delivery is safe. Besides the maternity waiting home at the Banso Baptist Hospital, Maternity Waiting Homes have been established at the Mbingo Baptist Hospital in the North West Region as well as the Baptist Hospitals in Kumba, Mamfe and Mutengene in the South West Region.
#SafeBirth
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Histoire
09 février 2022
Cameroon: A haven for refugees from conflict in the Central African Republic
“Go get the children, we have to leave, they will kill us,” shouted Ousmane, Djanabou’s husband in the middle of the night, in December 2013. Having woken up abruptly, she gathered their four children, took the first bag of clothes she could find and got into her husband's car. That night, Djanabou’s life was to change forever.
Djanabou and her family had no choice but to leave their home Bangui, the capital of the Central African Republic. On the road fleeing her hometown, cradle of a previously happy life, the muffled sounds of gunfire echoed through the screams and cries. Her husband continued to drive silently; their survival depended on it.
“We were shot at in the car, I was afraid we wouldn't make it out alive,” she says, with tears in her eyes. It has been almost eight years since that fateful night, but she still remembers every detail of the narrow escape.
“Go get the children, we have to leave, they will kill us,” shouted Ousmane, Djanabou’s husband in the middle of the night, in December 2013. Having woken up abruptly, she gathered their four children, took the first bag of clothes she could find and got into her husband's car. That night, Djanabou’s life was to change forever.
Djanabou and her family had no choice but to leave their home Bangui, the capital of the Central African Republic. On the road fleeing her hometown, cradle of a previously happy life, the muffled sounds of gunfire echoed through the screams and cries. Her husband continued to drive silently; their survival depended on it.
“We were shot at in the car, I was afraid we wouldn't make it out alive,” she says, with tears in her eyes. It has been almost eight years since that fateful night, but she still remembers every detail of the narrow escape.
For years now, CAR civilians have continued to be victims of violence and abuses that have left thousands dead and injured. More than 290,000 Central Africans, like Djanabou and her family, have fled the fighting to the North, East and Adamawa regions of Cameroon, forced to abandon their homes, land and livelihoods.
Djanabou and her family found refuge in Ngaoundere in Adamawa.
Having abandoned their belongings, by 2016 the family were enrolled in WFP’s cash-based transfer programme which allows them to cover basic food needs in local markets. “We suffered too much from hunger after we left home,” says Djanabou as she finishes cooking jollof rice, a local delicacy with smoked fish, beef and seasonings, all mixed in a pot.
Her family, who used to be traders back at home, managed to save whatever was left from the monthly cash assistance the received once basic food needs were covered. With that saving, they were able to buy a table on which they began selling oil, peanuts and cornflour. With payback from this activity, they are able support their children’s education and health.
Djanabou was four months pregnant when she lost her husband to an illness. The mother of four ended up selling their food supplies and stuff from the small business to pay off the hospital debts.
Now, she is dependent on her 14-year-old daughter who engages in the sales of peanuts after school, earning barely US1 a week – though it's such a small amount, Djanabou hopes to save so she can resume trading flour and peanuts, once her medical debts are paid off.
Hunger continues to be a problem as more and more people are uprooted in CAR. More than one in three refugee children under the age of 5 suffers chronic malnutrition. Meanwhile, funding to support humanitarian activities has declined significantly. In 2019, WFP was forced to cut its cash assistance by half. By November they had stopped altogether.
This risks rolling back the progress made in the fight against hunger in these regions, especially for someone like Djanabou, who finds herself affected by poor nutrition and no longer able to breastfeed her 4-month-old daughter. “With the money from the cash transfers, I could buy milk powder for my daughter,” she says. “Now that the money is reduced, I can hardly do so.”
WFP cash assistance to Central African refugees in the East and Adamawa regions is supported by the generous donations of Germany, Ireland, Denmark, Iceland and the United States.
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Histoire
15 juin 2022
Les élevés ingénieurs statisticiens économistes de l’institut sous-régional de statistique et d’économie appliquée (ISSEA) formes aux statistiques de genre
Yaoundé, du 31 mai au 04 juin 2022. Poursuivant son action de plaidoyer et d’accompagnement pour l’enseignement des statistiques de genre dans les écoles de Statistiques, l’Entité des Nations Unies pour l’Egalité des Sexes et l’Autonomisation des Femmes (ONU Femmes) a apporté une expertise en dispensant le cours intitulé « Statistiques de Genre : Concepts, Approches et Méthodes » aux étudiants de cinquième année de l’Institut Sous-régional de Statistique et d’Economie Appliquée (ISSEA.
Cet enseignement fait suite à une requête de l’ISSEA sollicitant l’expertise de ONU Femmes pour l’opérationnalisation de ce cours qui a été récemment introduit dans son programme de formation. Le Bureau ONU Femmes du Cameroun a désigné M. WAFFO Uilrich Inespéré, Expert en Statistiques de Genre et ODD à ONU Femmes, pour l’accompagnement technique. L’expert a, dans son approche, veillé à l’interactivité des échanges et encouragé les étudiants à s’intéresser à ce nouveau domaine d’étude dans leurs recherches et travaux futurs.
L’introduction du cours sur les statistiques de genre dans l’unité d’enseignement « Statistiques Sectorielles » à l’ISSEA à partir de l’année académique 2021/2022 est l’aboutissement d’un plaidoyer initié par ONU Femmes depuis 2019 dans le cadre de son projet « Making Every Woman and Girl Count », dont l’objectif est de renforcer le système statistique camerounais pour une meilleure production et utilisation des statistiques de genre. Elle témoigne aussi de la volonté du top management de l’ISSEA de moderniser le parcours de formation à l’ISSEA en l’arrimant aux thématiques innovantes et pertinentes pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable. Parmi les recommandations formulées à l’issue de l’atelier, les participants ont sollicité leur intégration au sein du programme « Women Count » à travers des stages académiques.
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Histoire
14 juin 2022
Prévention de la torture : Renforcement des capacités des membres et du personnel de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun sur le nouveau mécanisme
La Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) en partenariat avec le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC) a organisé un atelier de formation spécifique des membres et du personnel de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun sur l’opérationnalisation du Mécanisme national de prevention de la torture du 24 au 25 mai 2022 à Yaoundé au Cameroun.
L’objectif principal de cet atelier financé par le CNUDHD-AC, qui a enregistré 62 participants dont 23 femmes parmi lesquelles les Membres et le personnel de la CDHC, le Représentant du Ministère de la Justice, ainsi que les représentants des Agences du système des Nations Unies, notamment l’UNICEF et du CNUDHD-AC, était de renforcer les capacités des membres et du personnel de la CDHC sur l’appréhension et la mise en œuvre du mécanisme national de prévention de la torture du Cameroun.
Le Dr Laurent AKOBI BANOUIN, Directeur par intérim du CNUDHD-AC, s’est réjoui de la ratification par l’Etat du Cameroun de la Convention des Nations Unies contre la Torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, le 19 décembre 1986, tout en insistant sur la nécessité de déposer les instruments de ratification du Protocole facultatif s’y rapportant (OPCAT). Le Dr Laurent AKOBI BANOUIN a également apprécié les efforts déployés par le Cameroun à combattre la torture en garantissant la disponibilité du CNUDHD-AC à accompagner la CDHC dans l’exécution de ses traditionnelles visites des lieux de privation de liberté sur l’ensemble du territoire camerounais. « Le Centre est prêt à financer les activités de visite des lieux de privation de liberté », a-t-il déclaré.
Le Président de la CDHC, Pr James MOUANGUE KOBILA, a renouvelé sa gratitude au CNUDHD-AC pour son appui multiforme dans l’exécution du mandat de la Commission. Le Pr James MOUANGUE KOBILA a également rappelé l’engagement des pouvoirs publics à mener une bataille âpre contre la torture à travers la promulgation de la loi N 2019/014 du 19 juillet 2019 portant création, organisation et fonctionnement de la CDHC qui fait d’elle le Mécanisme national de prévention de la torture au Cameroun. « Je suis d’avis qu’il s’agit d’une décision sage et éclairée des acteurs de la réforme, doublée d’une volonté de préserver l’efficience », a-t-il martelé. Par la suite, le Président de la CDHC a mis l’emphase sur les réalisations et défis du MNPT du Cameroun dans le cadre de l’exécution de son mandant de prevention de la torture en 2019. Il en est ressorti l’existence d’importants défis tels que le dépôt par l’Etat du Cameroun des instruments de ratification de l’OPCAT et la mise en place et le renforcement des cadres de concertation et de dialogue constructif. Le Président de la CDHC a également rassuré l’auditoire de l’attention particulière que son institution porte aux plus vulnérables dans les lieux de détention, avant d’acclamer la proposition alléchante d’appui financier du CNUDHD-AC dans le cadre de l’exécution de son mandat de prévention de la torture.
Le Coordonnateur du Mécanisme national de prevention de la torture (MNPT) du Maroc, Représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de l’Association francophone des commissions nationales des Droits de l’Homme (AFCNDH), Dr Mohammed BENAJIBA, a tout d’abord reconnu les différentes contraintes liées au démarrage d’un MNPT. Le Dr Mohammed BENAJIBA a rassuré la CDHC de sa disponibilité à l’accompagner dans la mise en œuvre efficace du mandat de prévention de la torture du MNPT camerounais. Enfin, l’Expert du Maroc a indiqué que le partage d’expériences et de bonnes pratiques constituent des conditions sine qua non à l’efficacité d’un MNPT.
Pendant deux jours, les participants ont été entretenu sur les thématiques suivantes : les généralités sur le MNPT ; les MNPT dans la pratique quotidienne ; le dialogue constructif et rapports ; l’interaction entre le MNPT et d’autres mécanismes ; et l’organisation et la planification stratégique du MNPT. Le partage d’expériences et de bonnes pratiques avec les experts des MNPT du Maroc, du Togo, de l’Ile Maurice, a abouti à la révision de la feuille de route du MNPT de la CDHC.
La principale recommandation de cet atelier a été l’amendement de la feuille de route du MNPT de la CDHC par la prise en compte des expériences des mécanismes extérieurs présentés durant l’atelier. A cet effet, l’urgence de la tenue d’une séance de brainstorming entre les membres et personnel de la CDHC pour arrimer le MNPT du Cameroun aux standards internationaux a été proclamé.
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Histoire
14 juin 2022
Au Cameroun, des prix globalement en hausse menacent la sécurité alimentaire
Sur la période allant de mars à mai 2022, la sécurité alimentaire au Cameroun a été impactée par plusieurs facteurs, notamment la crise de la COVID-19, les troubles climatiques, ainsi que les conflits en cours dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-ouest et du Sud-ouest du pays. En effet, les résultats de l’analyse révèlent que ces facteurs continuent de perturber la campagne agricole 2021 sur l’ensemble du pays, conduisant à une hausse de prix des denrées de base et des intrants agricoles.
Les résultats de cette analyse révèlent qu’au Cameroun, 2 865 906 personnes représentant 11% de la population sont en phase d’insécurité alimentaire aigue. Cette tendance pourrait être aggravée dans les prochains mois par la crise russo-ukrainienne dont les effets se font de plus en plus ressentir sur le panier de la ménagère. Elle impacte considérablement certains produits de base dont la majeure partie est importée pour assurer la sécurité alimentaire. Il s’agit particulièrement du riz, du blé et de l'huile végétale raffinée qui connaissent des pénuries impactant ainsi négativement la situation alimentaire des ménages.
Connaitre les causes afin de répondre efficacement à la situation de chaque région
Dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-ouest et du Sud-ouest, la situation de la sécurité alimentaire n’a pas été satisfaisante pour 58% des producteurs de céréales comparativement à l’année 2021 Coté production animale, la découverte d’un foyer de peste porcine africaine en juin 2021 et de grippe aviaire en février 2022 dans la région de l’Ouest a réellement perturbé ce secteur. Bien que maitrisée par la suite, cette situation a tout de même occasionné une baisse de 15% de la production du poulet de chair, à cause des difficultés d’accès aux poussins d’un jour et de la hausse des prix des aliments. La production porcine est également en baisse à cause des épidémies qui frappent les animaux et de la hausse des prix des compléments alimentaires.
De mars à mai 2022, la situation alimentaire et nutritionnelle peut être qualifiée de bonne dans 11 départements classés en phase minimale et relativement acceptable dans 31 départements classés sous pression. Par contre, on observe une dégradation dans 16 départements qui sont en phase de crise principalement dans les régions du Nord-ouest, Sud-ouest et à l’Extrême-Nord ; soit 02 départements de plus par rapport à mars 2021. « Dans ces départements, les populations sont particulièrement affectées par les crises sociopolitiques, la mauvaise pluviométrie, la destruction des champs par les pachydermes et par les oiseaux granivores, les conflits inter ethniques, les attaques sporadiques de Boko Haram à l’Extrême-Nord ainsi qu'une forte présence des déplacés internes », indique le Ministre Mbairobe.
Pour la période de juin à août 2022, il est attendu que la situation alimentaire et nutritionnelle demeure satisfaisante dans 27 départements. Toutefois, 20 départements resteront sous pression avec une situation alimentaire relativement acceptable. En effet, toutes les régions de la zone méridionales seront en période de récolte d’où la possibilité de disposer des stocks alimentaires au niveau des ménages. Cette période correspond à la phase de soudure dans les régions septentrionales. Par ailleurs, 11 départements vont rester en phase de crise si l’environnement sécuritaire ne permet pas aux populations de reprendre leurs activités agropastorales.
Une synergie d’actions pour lutter contre l’insécurité alimentaire
Les données ainsi restituées par le Minader sont le fruit de l’action coordonnée de plusieurs organisations, en appui au gouvernement. L’atelier d’analyse tenu en mars 2022 a facilité la compilation des données recueillies sur le terrain à travers des travaux en groupe et en plénière. Par la suite, un groupe restreint constitué du Programme national de veille et de renforcement de la sécurité alimentaire du MINADER, de la FAO, du PAM, d’Action contre la faim (ACF), du Réseau de lutte contre la faim (RELUFA) et de FEWSNET a travaillé à la consolidation et la finalisation de l’analyse.
L’analyse cadre harmonisé vise l’identification des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Cameroun. Il s’agit d’un outil d’analyse et de diagnostic de la situation alimentaire et nutritionnelle dans un pays, avec pour objectif fondamental de cibler sans complaisance les populations les plus vulnérables et, proposer les réponses les mieux appropriées. Deux fois par an, le Cameroun avec le soutien et l’expertise de ses partenaires au développement, notamment la direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes de la Commission Européenne (ECHO), procède à l’identification des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle.
En sa qualité d’agence onusienne ayant pour mandat de lutter contre l’insécurité alimentaire, la FAO grâce au soutien financier de ECHO, apporte ainsi son appui technique au gouvernement dans le suivi de l’état de la sécurité alimentaire, et ce afin d’anticiper sa dégradation et mettre sur pied des mesures de remédiation.
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14 juin 2022
MIGRATIONS 2018 – 2022 : LE CAMEROUN PRESENTE SON BILAN
Le Rapport d’examen national volontaire de la mise en œuvre des 23 objectifs du Pacte Mondial pour des Migrations sûres, ordonnées et régulières (PMM) au Cameroun, a été présenté à New York en mai dernier. C’était à l’occasion de la tenue du 01er Forum d’examen des migrations internationales. Le Cameroun, représenté par le ministère des Relations Extérieures (MINREX), y a présenté la quintessence du contenu dudit document, issu d’une Consultation volontaire multi-acteurs. En effet, après la première revue régionale qui a eu lieu en juillet 2021, elle s’est tenue en 03 phases notamment le 30 mars 2022 avec les Parlementaires et d’autres acteurs non gouvernementaux, le 06 avril 2022 avec le Réseau des Nations Unies pour les migrations et le 14 avril 2022 avec les acteurs gouvernementaux.
Si les travaux ont permis de mettre en exergue les différentes réalisations, notamment en termes d’assistance au retour et à la réintégration des migrants, d’accompagnement à l’autonomisation des migrants, d’encouragement au recours à la migration comme un choix et non une nécessité, de prise en compte de la migration dans divers programmes gouvernementaux…, il est également ressorti qu’il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la gouvernance de la migration au Cameroun. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement a pris des engagements concrets afin de prendre en compte les problématiques liées aux migrations dans tous les secteurs d’activités.
Les conclusions de ces échanges sont une opportunité pour le Cameroun d’intégrer la Migration comme un moteur de développement dans le cadre de la décennie d’actions pour accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODDs). Ceci en impliquant davantage les parties prenantes dans la gestion de la migration à travers une approche participative. Le Cameroun a ainsi pu faire émerger sa voix dans ce concert des Nations, et a pris l’engagement avec le concours de tous les acteurs, de contribuer activement à la mise en œuvre future du PMM durant la deuxième période 2022-2026.
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Histoire
14 juin 2022
Planification familiale : Plus de 5000 femmes sensibilisées dans la Région de l'Est Cameroun.
Plus de 5000 femmes, parmi lesquelles, des réfugiées centrafricaines, les déplacées internes et des femmes issues des communautés hôtes des districts de santé de Belabo, Ndélélé et Batouri, dans la Région de l'Est Cameroun, ont été sensibilisées sur l’utilisation des services et des méthodes contraceptives modernes. Ces interventions rentrent dans le cadre du projet de « Soutien aux femmes réfugiées et enfants malnutris de la République Centrafricaine, du Nigeria et du Cameroun ». Mis en oeuvre par UNFPA et UNICEF, sur la base de leurs avantages comparatifs et en étroite collaboration avec le Ministère de la Santé Publique, le projet envisage de sesibiliser 629,625 femmes et hommes dans 30 districts de santé.
En effet, selon le Plan de Reponse Humanitaire du Cameroun, 3,9millions de personnes sont dans le besoin d'assistance humanitaire en 2022 . La crise sécuritaire autour du Bassin du Lac Tchad et les conflits politiques en République Centrafricaine ont généré un nombre important de réfugiés et de personnes déplacées internes, notamment les femmes et les enfants, dans plusieurs régions du Cameroun. Ceux-ci se retrouvent très souvent en manque de services de santé de reproduction et d'une bonne alimentation. Il a été observé que la malnutrition, avec ses conséquences graves pour le développement de la progéniture, est fortement aggravée par des intervalles très courts entre les naissances, l'âge très bas des mères et les grossesses non désirées.
Grâce au financement du Ministère Fédéral Allemand chargé de la Coopération Économique et du Développement via La Banque Allemande du Développement (KfW), les activités de UNFPA contribuent à l'autonomisation socio-économique de ces femmes qui aspirent à une vie meilleure et plus stable en leur donnant un appui pour satisfaire leurs besoins en planification familiale. Cet accompagnement leur permet un meilleur espacement des naissances, afin de garantir le bien-être de la mère, du nouveau-né et de l'enfant.
Djabou Mbanga Fortune, 20 ans, et mère d'un bébé de 04 mois fait partie des bénéficiaires de cette sensibilisation.
« Etant très jeune mère, je me suis dite qu’il fallait éviter de tomber enceinte sans que mon bébé n’aie au moins 3 ans. Non seulement si je tombe enceinte maintenant, cela peut être mauvais pour mon bébé, mais aussi mon mari et moi n’aurons pas assez de moyens pour nourrir ces enfants. Nous sommes encore très jeunes et nous dépendons quasiment de nos parents jusqu’à présent. » dit-elle.
A travers ce projet, UNFPA et ses partenaires confirment leur détérmination à réaliser zéro besoin non-satisfait en Planification Familiale pour les femmes et les filles, y compris en contextes d'urgences humanitaires comme c'est le cas dans les Régions de l'Est, de l'Adamaoua, du Nord et de l'Extrême-Nord du Cameroun.
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Communiqué de presse
30 octobre 2020
Une policière camerounaise reconnue par Les Nations unies pour son travail dans le maintien de la paix
La Commissaire Rebecca Nnanga, du Cameroun, a été sélectionnée comme l'une des gagnantes de la deuxième place pour le prix de la femme policière de l'année 2020 des Nations unies pour ses services exemplaires au sein de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA).
"Par ses paroles et ses actions, l'officier de police des Nations unies Rebecca Nnanga illustre le meilleur de la police des Nations unies", a déclaré le secrétaire général adjoint aux opérations de paix Jean-Pierre Lacroix.
Sur les quelque 1,400 femmes policière déployées dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations unies, vingt-un (21) ont été nominées pour ce prestigieux prix. L'inspecteur en chef zambien Doreen Malambo, qui sert au sein de la mission des Nations unies au Sud-Soudan (UNMISS), recevra le prix le plus prestigieux lors d'une cérémonie virtuelle présidée par M. Lacroix le mardi 3 novembre. La commissaire en chef Ugorji du Nigeria, qui sert avec la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies au Mali (MINUSMA), a été choisi comme l'autre second.
Le conseiller de police des Nations Unies Luis Carrilho, le "top cop" des Nations Unies, a félicité le commissaire Nnanga pour sa sélection en tant que second et a déclaré “Nous félicitons l'officier de police des Nations unies de la MINUSCA, Rebecca Nnanga, pour ses efforts inlassables en vue d'augmenter le recrutement de femmes policières, en réalisant un quart des nouvelles recrues en soutien aux forces de sécurité intérieure de la République centrafricaine. Rebecca donne l'exemple et est un formidable modèle pour les femmes et les hommes de la police et des communautés que nous servons".
La Commissaire Nnanga a été déployé à la MINUSCA en 2018 et est actuellement chef de la cellule de recrutement de la mission. Dans ce rôle, elle a soutenu le recrutement de 1,000 personnes pour les forces de sécurité intérieure de la République centrafricaine au cours des dernières années et a augmenté le nombre et le pourcentage de femmes incluses. Son soutien à la police de proximité a conduit à des améliorations mesurables de la sécurité dans les communautés locales. Elle s'est également efforcée de fournir une assistance aux personnes vulnérables, notamment les survivants de violences sexuelles et sexistes, et de donner aux femmes locales la possibilité d'acquérir de nouvelles compétences professionnelles. La commissaire Nnanga a été félicitée pour ses capacités de gestion exceptionnelles et pour son travail visant à assurer une bonne conduite et une bonne discipline parmi le personnel de la police des Nations unies.
La commissaire Nnanga a rejoint la police camerounaise en 2001 et a participé à des missions au niveau du personnel et à la coordination de la formation. Elle possède une vaste expérience en tant qu'officier de police des Nations unies, ayant déjà participé à des opérations de maintien de la paix des Nations unies en Haïti (2011-2014) et en République centrafricaine (2015-2016).
Le prix de la policière de l'année des Nations Unies a été créé en 2011 pour reconnaître les contributions exceptionnelles des femmes policières aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies et pour promouvoir l'autonomisation des femmes. Ce prix revêt une importance encore plus grande cette année, en raison du 20e anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.
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Communiqué de presse
08 juillet 2020
Troisième session du Dialogue #ONU75 au Cameroun
Le Système des Nations Unies en partenariat avec l’association Cameroon Women’s Peace Movement (CAWOPEM), a organisé par visioconférence, la troisième session du Dialogue #ONU75 au Cameroun. Le thème débattu était« Les femmes sur la manette: les effets combinés de la pandémie de Covid-19 et des conflits armés sur les femmes au Cameroun. Quelle perspective ? ».
Plus d’une trentaine de participants, comprenant les hommes et les femmes, y compris les jeunes, ont abordé le sujet en deux temps forts. Le premier temps était une séance d’écoute des Nations Unies. Elle était présidée par Siti Batoul Oussein, Représentante Résidente de UNFPA et en sa qualité de Coordinatrice Résidente et Coordinatrice Humanitaire des Nations Unies par intérim au Cameroun. Cette séance a permis de recueillir les avis du peuple sur l’avenir du monde et le rôle qu’ils souhaitent voir les Nations Unies jouer pour les vingt-cinq prochaines années. Si les perspectives dessinées sont perçues comme prometteuses, les participants s’accordent sur le fait que leur concrétisation nécessite plus d’engagement en faveur de la paix, du dialogue et de la protection des droits humains y compris la sauvegarde de la dignité humaine et l’accès de tous aux services sociaux essentiels. Ils ont aussi exprimé le vœu d’une plus forte coopération entre les Nations Unies et l’Union Africaine et leur décentralisation au niveau des pôles régionaux et sous-régionaux existants.
Le deuxième temps fort des échanges était un panel de discussion. Ce panel était présidé par Nicoline Nwenush Tumasang, membre du directoire de CAWOPEM. Les panelistes ont relevé que les conflits armés en cours au Cameroun, depuis l'extrémisme violent de Boko Haram en 2014 jusqu’à la crise socio-politique dans les deux régions anglophones en 2016, exposent les femmes et les filles et les rendent plus vulnérables qu’avant. Cette situation s’est exacerbée avec l’irruption en mars 2020 de la pandémie de COVID-19.
Ces crises en cascade ont rendu presqu’à néant les progrès réalisés jusqu’ici par les femmes et les filles camerounaises dans les domaines de la mise en œuvre du Programme d’action du Caire, du Programme d'action de Pékin, de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et sécurité, de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), des Objectifs de Développement Durable (ODD), de l’Agenda 2063 de l'Union Africaine et tous les autres engagements pris par la communauté internationale et auxquels le Cameroun a souscrit pour promouvoir l'égalité du genre et l’autonomisation des femmes.
Affectées de façon disproportionnée les femmes et les filles associées aux hommes qui partagent la cause d’égalité du genre examinent les répercussions multidimensionnelles de ces crises sur les droits et le bien-être de la femme. Ensemble, ils associent leur voix et proposent leurs idées sur la marche du monde et le rôle clé qu’ils espèrent voir les Nations Unies jouer pour le bien de l’humanité toute entière. La CAWOPEM a plaidé pour que le rôle et la perspective des femmes dans la résolution des crises, la promotion de la paix et la lutte contre la pauvreté soient pris en compte maintenant et au cours des vingt-cinq années à avenir.
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Communiqué de presse
19 juin 2020
Déclaration conjointe par la Coordinatrice Résident des Nations Unies, le UNFPA et ONU Femmes à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit
Yaoundé, le 19 juin 2020
En 2015, l'Assemblée générale des Nations unies a déclaré le 19 juin Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit afin de sensibiliser à la nécessité de mettre fin à la violence sexuelle liée aux conflits et d'honorer les victimes/survivantes. En ce cinquième anniversaire de cette commémoration, nous souhaitons amplifier le message de solidarité du Secrétaire général des Nations Unies envers les victimes et les survivants, son appel à mettre fin à la violence sexuelle et à toutes les formes de violence sexiste et à instaurer un cessez-le-feu mondial inconditionnel pour soutenir la lutte contre la pandémie COVID-19.
Les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par la violence sexuelle. Dans les conflits du monde entier, le viol est utilisé comme une arme pour détruire la vie des femmes et des filles, pour saper le bien-être et le rétablissement de communautés entières. La peur et la stigmatisation qui entourent la pandémie COVID19 limitent encore davantage l'accès des femmes et des filles aux services sociaux de base tels que la santé, l'éducation et l'aide humanitaire, ce qui les expose encore davantage au risque de violence sexuelle.
Selon des données récentes, 15 % des survivants de la violence base sur le genre enregistrés dans le Grand Nord ont subi des violences sexuelles, y compris des viols. Ce chiffre monte à 33% dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Seuls 5 % de ces survivants ont recours à l'aide juridique pour obtenir justice et réparation.
Nous devons mettre fin aux viols dès maintenant. Nous devons rompre le cercle vicieux de la terreur, de la pauvreté et de l'impunité qui permet la violence sexuelle dans les conflits. Aujourd'hui, nous demandons au gouvernement du Cameroun, avec le soutien de ses partenaires, de renforcer les stratégies visant à éradiquer la violence contre les femmes et les filles dans les conflits armés et de faciliter l'accès universel aux soins et aux services de santé sexuelle et reproductive; de veiller à ce que les tribunaux locaux et nationaux soutiennent les enquêtes et les poursuites en matière de violence sexuelle et garantissent la pleine responsabilité des auteurs des violences; et de renforcer les programmes visant à aider les victimes/survivantes et leurs familles à reconstruire leur vie et leurs moyens de subsistance.
Les Nations Unies au Cameroun sont pleinement engagées à travailler au côté du Gouvernement pour mieux protéger les femmes et les filles et aider les survivantes de violences sexuelles à reconstruire leur vie. Mettre fin aux violences basées sur le genre y compris les violences sexuelles en situation de conflit fait partie des trois résultats transformateurs du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). En plus, UNFPA se rassure que les systèmes de référence soient fonctionnels pour garantir aux survivantes l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, aux espaces sûrs pour leur protection et à l’aide psycho-sociale en vue de reconstruire leurs vies. L’Entité des Nations Unies pour l’Egalite des Sexes et l’Autonomisation des Femmes ONU-FEMMES offre des services holistiques de protection aux femmes et filles à risque de violences sexuelles en situation de conflit. ONU Femmes assure aussi que les survivantes de ces types de violence bénéficient de la réparation, de l’autonomisation et d’un accompagnement judiciaire adéquats.
Hind Jalal
Représentante Pays a.i.
ONU-FEMMES Cameroun
Siti Batoul Oussein Représentante Résidente
UNFPA au Cameroun
Allegra Maria Del Pilar Baiocchi
Coordinatrice Résidente du Nations Unies et Coordinatrice Humanitaire au Cameroun
Pour plus d ’information, veuillez contacter:
Jean NJITA, UN Cameroun, watard@un.org
Mbea MBEA, UNFPA, mmbea@unfpa.org
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Communiqué de presse
03 octobre 2019
« Mission MAPS » pour la mise en oeuvre de l'Agenda 2030 et les objectifs de développement durable
Une mission des Nations Unies était au Cameroun du 3 au 7 décembre 2018 dans le cadre du processus de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) au Cameroun.
Sous le leadership du Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT), l’objectif de la mission est d’accompagner le Gouvernement du Cameroun dans l’identification et la priorisation des cibles pour accélérer la croissance économique, inclusive et soutenable pour son inclusion dans les politiques publiques.
Pendant son séjour, la mission MAPS (Mainstreaming, Acceleration, Policy Support) a rencontré le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le Ministre Délégué auprès du MINEPAT. Elle a également mené des consultations avec les ministères sectoriels, des représentants de la société civile, du secteur privé et les partenaires de développement.
« Les ODD sont une priorité pour le Cameroun » a relevé M. Philémon Yang, Premier Ministre à la mission MAPS.
Il a par la suite réitéré l’engagement du Gouvernement du Cameroun, à mettre en œuvre les ODD et à atteindre les cibles prioritaires pour le pays.
Le Ministre Délégué auprès du MINEPAT a quant-à-lui souligné l’importance d’intégrer les ODD dans le document de la deuxième phase de la Vision 2035 du Cameroun en cours d’élaboration.
Des réflexions ont également été menées pour l’établissement d’un mécanisme de coordination représentatif de tous les acteurs de la société camerounaise pour la mise en œuvre et le suivi des ODD, et une feuille de route a été établie en vue de permettre au Cameroun de continuer sa réflexion vers la contextualisation et la mise en œuvre effective des politique publiques.
« Le processus d’intégration des ODDs se fera en accord avec le principe fondamental de ne laisser personne de côté, pour prioriser l’inclusion des populations les plus vulnérables », a relevé Mme Allegra Baiocchi, Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Cameroun. Et leur réalisation requiert l’engagement de tous les acteurs : le Gouvernement, la société civile, le secteur privé a-t-elle rajouté.
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Communiqué de presse
04 novembre 2019
Mobilisation de 130 acteurs pour mieux planifier les interventions de santé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à l’insécurité
Yaoundé (Cameroun)- Les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun vivent une crise caractérisée par des affrontements entre forces séparatistes et forces armées nationales, déplacement massif des populations et dégradation des services sociaux de base.
Malgré ce climat d’insécurité, de nombreux partenaires techniques et financiers, ainsi que des ONG assistent les populations dans le besoin. Mais il apparaît que ces bonnes volontés sont insuffisamment coordonnées, et que les informations, qui sont remontées de manière parcellaire et incomplète, ne permettent pas d’adresser les problèmes de manière efficiente.
C’est pourquoi le Ministère de la Santé Publique appuyé par l’OMS, la GIZ et les partenaires techniques a organisé les 14 et 15 novembre 2018 à Yaoundé un atelier d’échange d’expériences, de planification et de mise en œuvre des interventions prioritaires de santé dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest avec toutes les parties prenantes.
Le discours d’ouverture du Ministre de la Santé Publique, Monsieur André Mama Fouda, a brossé un tableau sombre : des indicateurs de santé en chute libre, des enfants qui ne sont plus vaccinés, des femmes enceintes qui ne font plus leur suivi, des malades chroniques en rupture de traitement, des enquêtes de santé suspendues. Il a prescrit 2 urgences : établir une feuille de route harmonisée, et trouver la voie de la communication avec ceux qui tuent et attaquent les personnels de santé.
Avant lui le Représentant a.i.de l’OMS, le Docteur Phanuel Habimana a rappelé le rôle de l’OMS, qui est d’apporter sa capacité technique ainsi que les mesures de préparation aux urgences humanitaires, en identifiant à l’avance les agences et organisations responsables de l’animation des secteurs concernés, et à améliorer la réponse humanitaire en exigeant de plus hauts standards de prévisibilité, de responsabilité des acteurs et de partenariat dans tous les secteurs ou domaines d’activité.
Au bout de deux jours d’intenses travaux, la situation socio-sanitaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest a été analysée, les méthodes de planification et les stratégies de mise en œuvre des interventions de santé publique dans ces deux régions ont été partagées et capitalisées, et les actions prioritaires de santé définies ont concerné tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Une feuille de route de la mise en œuvre des activités par l’Etat avec l’appui des partenaires a été élaborée.
Malgré ce climat d’insécurité, de nombreux partenaires techniques et financiers, ainsi que des ONG assistent les populations dans le besoin. Mais il apparaît que ces bonnes volontés sont insuffisamment coordonnées, et que les informations, qui sont remontées de manière parcellaire et incomplète, ne permettent pas d’adresser les problèmes de manière efficiente.
C’est pourquoi le Ministère de la Santé Publique appuyé par l’OMS, la GIZ et les partenaires techniques a organisé les 14 et 15 novembre 2018 à Yaoundé un atelier d’échange d’expériences, de planification et de mise en œuvre des interventions prioritaires de santé dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest avec toutes les parties prenantes.
Le discours d’ouverture du Ministre de la Santé Publique, Monsieur André Mama Fouda, a brossé un tableau sombre : des indicateurs de santé en chute libre, des enfants qui ne sont plus vaccinés, des femmes enceintes qui ne font plus leur suivi, des malades chroniques en rupture de traitement, des enquêtes de santé suspendues. Il a prescrit 2 urgences : établir une feuille de route harmonisée, et trouver la voie de la communication avec ceux qui tuent et attaquent les personnels de santé.
Avant lui le Représentant a.i.de l’OMS, le Docteur Phanuel Habimana a rappelé le rôle de l’OMS, qui est d’apporter sa capacité technique ainsi que les mesures de préparation aux urgences humanitaires, en identifiant à l’avance les agences et organisations responsables de l’animation des secteurs concernés, et à améliorer la réponse humanitaire en exigeant de plus hauts standards de prévisibilité, de responsabilité des acteurs et de partenariat dans tous les secteurs ou domaines d’activité.
Au bout de deux jours d’intenses travaux, la situation socio-sanitaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest a été analysée, les méthodes de planification et les stratégies de mise en œuvre des interventions de santé publique dans ces deux régions ont été partagées et capitalisées, et les actions prioritaires de santé définies ont concerné tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Une feuille de route de la mise en œuvre des activités par l’Etat avec l’appui des partenaires a été élaborée.
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