CAMPAGNE DES 16 JOURS D'ACTIVISME POUR METTRE FIN A LA VIOLENCE BASEE SUR LE GENRE, EDITION 2019 “Orange the World: Generation Equality Stands Against Rape!”
The attainment of the SDGs, and its promise - to leave no one behind - cannot be fulfilled without putting an end to violence against women and girls.
Excellence Madame la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille,
Excellence Mesdames et messieurs les membres du gouvernement,
Excellence Mesdames et messieurs, membres du corps diplomatique,
Excellence Roger Milla, Ambassadeur itinérant et Ambassadeur HeForShe,
Monsieur le Directeur général du FEICOM, Ambassadeur HeForShe,
Distinguées représentantes des organisations de la Société civile,
Chers collègues, mesdames et messieurs les chefs d’agences des Nations Unies,
Distingués invités, mesdames et messieurs, en vos titres et grades respectifs,
Aujourd’hui, ensemble, au Cameroun, on lance la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Depuis bien trop longtemps, l’impunité, le silence, l’ostracisme et la honte font de cette violation des droits humains un fléau mondial persistant.
La campagne des 16 jours sous le thème « Orangez le monde : la Génération égalité s’insurge contre le viol » vise à combattre cette impunité, ce silence et dynamiser les actions contre les violences faites aux femmes.
Au CMR, 51% de femmes souffriront d’une violence physique et sexuelle au cours de leur vie, 33 pour cent seront attaques à cour de cette année. Regardez autour de cette salle, ces femmes somment nous, nos sœurs, nos filles.
Les violences sexuelles sont exacerbées en situation de crises, les femmes et les filles à l’EN, du SW, du NW, celles qui on fuit la violence et se retrouvent déplacées sans recours et repères sont donc particulièrement vulnérables.
Au premier trimestre 2019, la collecte de données effectuée le Système des Nations Unies, dans les départements du Logone et Chari, du Mayo Sava et Mayo Tsanaga rendaient compte de 1016 cas de violences déclarées, dont 11% étaient des cas de violences sexuelles et 8% de viols. Dans le mois d’octobre plus de 60 viols ont été enregistrée dans le NWSW.
Ceci représente l’iceberg de milliers de cas de victimes silencieuses de viols, victimes pour la plupart non déclarées.
Cette campagne nous demande de renouveler notre engagement pour combattre la patriarchie et le stigma qui encourage le silence et l’impunité et accélérer la lutte contre ces viols et violences qui déshumanisent les femmes et les filles.
La réponse à la violence à l’égard des femmes et des filles ne peut venir d’une seule partie. C’est l’affaire de tous : Gouvernement, Société civile, partenaires au développement, leader traditionnels et religieux et éducateurs.
Ces violences dans la plus grande partie des cas sont commises par des partenaires intimes, de proches, de membres de famille. Le combat contre les violences faites aux femmes et aux filles doit impliquer les hommes, en tant que pères, frères, maries, leaders communautaires et religieux.
Cette lutte commence à la maison, en sensibilisant les membres de nos familles pour faire comprendre que frapper une femme n’est jamais un geste d’amour. Forcer une femme n’est pas un signe de virilité, c’est seulement de la lâcheté.
Plusieurs hommes et garçons œuvrent chaque jour à ce changement de mentalité. Je veux saluer et remercier notre deux ambassadeurs HeForShe ; Son excellence Roger Milla et Mr Philippe Camille AKOA, Directeur Général du FEICOM.
Distinguished invitees, Ladies and Gentlemen
Starting today and over the next 16 days, all around the world, we will bring to the fore, the voices of women and girls’ survivors and activists and ensure their voices and stories are heard and action is taken.
This year’s theme for the 16 Days of Activism: Generation Equality Stands Against Rape- calls for all of us to collectively spotlight the pervasiveness of rape and other forms of sexual violence in our societies, and to take urgent actions to stop these crimes.
Globally, governments have committed and recommitted to ending all forms of violence against women and girls, including sexual violence. Yet, rape and sexual abuse remain everyday violent occurrences -- affecting hundreds of millions of women and girls. We must renew efforts to end this scourge. Women survivors must have access to legal, economic and social services and must be supported to rebuild their lives.
Rape is a crime. And perpetrators must face justice. When left unpunished or trivialized, rape creates a pervasive culture where sexual violence is normalized, women and girls are undervalued, and entire communities and nations are left fractured.
Rape and other forms of gender-based violence inflict huge economic, political and social losses to individuals, households, and nations, and continue to be an obstacle to achieving equality, development, peace as well as to the fulfillment of women and girls’ human rights.
The attainment of the Sustainable Development Goals (SDGs), and its promise - to leave no one behind - cannot be fulfilled without putting an end to violence against women and girls.
In order to end rape and other forms of gender-based violence, we must invest in prevention, by addressing the root causes of the problem.
Given that gender-based violence is rooted in gender-based power inequalities and regressive gender norms, we must focus of transforming gender relations and social norms. We must empower women through education, economically and politically to exercise their rights, choices and decision-making.
We must ensure that those who commit rape are brought to justice and thus end the culture of impunity. Today, I ask the Govt of Cameroon to redouble its efforts to investigate and bring to justice all cases of violence against women and girls and ensure a functioning referral pathway for all survivors.
Today, I recommit the support and activism of the UN system in Cameroon to safeguard the rights of women and girls from violence.
The UN stands with survivors around the world, and is committed to giving them a voice -- to promote their empowerment and recognition. We will continue this work, be it in our workplace or in our humanitarian and development efforts, as everyone deserves to be safe; and to feel safe.
Thank you.