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21 juillet 2022
ONU Femmes sur le chantier du plaidoyer pour la prise en compte de la GHM dans les plans et budgets des écoles à Maroua
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21 juillet 2022
Comment une solution simple, à coût abordable sauve des vies et réduit la dégradation des forêts dans le Nord et l'Extrême-Nord du Cameroun
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20 juillet 2022
Conception d'un plan pour la croissance durable du secteur camerounais de la crevette
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Les objectifs de développement durable au Cameroun
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Cameroun:
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02 février 2022
Cash-based transfers build small businesses for internally displaced women
Fanta Daza’s small business is thriving. The mother of three has been selling ‘puff-puff’ – a fried fluffy dough made with flour, sugar, yeast and salt – in her local market. But six months ago, Fanta’s “puff puff” business did not exist. In fact, a switch from in-kind food assistance to cash assistance via electronic vouchers by the UN World Food Programme (WFP) provided Fanta with an unprecedented opportunity to start the trade.
The 34-year-old and her three daughters have lived in the camp for two years and started benefitting from WFP in-kind food assistance in 2020. Like many IDPs in the country, Fanta is raising her 3 daughters far from her once peaceful home, in a place where building a solid livelihood is difficult. She no longer has access to her husband’s land or money to continue the small trade she did back home.
In February 2021, WFP started distributing the first electronic value vouchers in Zamai, which the beneficiaries used to redeem food commodities of their choice from accredited WFP retailers. The array of food items to choose from was staggering for some beneficiaries who had not visited a food stall since they settled in the camp.
“There was, rice, beans, meat, milk…they even had flour and sugar” Fanta said. That is where the idea to start her business, selling ‘puff-puff’ in the Zamai local market was born.
Fanta is determined to make her new business survive for her three daughters. In the past 6 months, the small business at the Zamai market has flourished as locals and IDPs who can afford it, enjoy the snack. Yet, Fanta says her biggest achievement is enrolling her eldest daughter in the nearby state-owned primary school where WFP also implements a school feeding assistance programme to the pupils.
“She missed the first school term in 2020, but I am happy I could finally afford the fees for her to attend classes. I never went to school and I want my children to live a much better life than me.’’
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22 mars 2021
Prévenir la propagation de la COVID-19 au Cameroun à travers les bonnes pratiques d’inspection sanitaire vétérinaire et de biosécurité dans les abattoirs et boucheries
Depuis décembre 2019, l’apparition et l’évolution rapide de la COVID-19 a provoqué la panique et montré les limites des pays en termes de préparation et de réponse aux urgences sanitaires. Au Cameroun, les mesures prises pour freiner la propagation du virus ont fortement perturbé les activités des différents maillons des chaînes de valeur industrielle et animale de l'élevage (fourniture d'intrants et de services, production, transformation, transport et commercialisation). Les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord déjà gravement touchées par l'insécurité, sont les plus vulnérables car à elles seules, elles représentent 68% du cheptel de bovins et petits ruminants du pays[1], élevés dans un système agro-pastoral.
Le coronavirus menace les activités de production, de commercialisation du bétail ou de transformation de produits animaux et augmente la vulnérabilité des populations à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En effet, du fait du risque important de transmission que présentent les marchés à bétail, une attention particulière doit être portée notamment sur les aspects de respect des mesures d'hygiène et de biosécurité. Il apparaît donc nécessaire qu'en plus des mesures déjà prises, un intérêt soit porté aux communautés pastorales non seulement pour l'amélioration du système de prévention des maladies, mais aussi pour atténuer les effets induits de la pandémie sur les moyens d’existence déjà limités.
Apporter une réponse à cette situation nécessite une implication du secteur de la santé animale dans les activités d'investigation, de détection, de contrôle et de sensibilisation des populations sur les mesures de prévention contre la pandémie, en appui au secteur de la santé publique humaine. C’est dans ce contexte que la FAO a ces dernières semaines, appuyé le gouvernement du Cameroun dans le renforcement des capacités des acteurs de la chaine de valeur des productions animales sur les bonnes pratiques d’hygiène dans les abattoirs et les boucheries, en vue de prévenir la propagation de la Covid-19. A travers une série de trois ateliers organisés par le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières (ECTAD) de la FAO, 135 participants dont 41 bouchers et 94 personnels techniques de terrain du MINEPIA[2] des 10 régions ont bénéficié d’une formation sur 1) les bonnes pratiques d’hygiène alimentaire et 2) l’encadrement juridique de l’inspection sanitaire vétérinaire au Cameroun. Un accent particulier a été mis lors de ces formations sur la connaissance de la COVID-19, les normes de salubrité dans les abattoirs et boucheries ainsi que leur environnement, le conditionnement et de transport des viandes des animaux de boucherie dans et vers les établissements d'exploitation. Entamée en janvier 2021 à Garoua pour les acteurs de la chaine de valeur du bétail des régions de l’Adamaoua, Nord et Extrême-Nord, la série d’ateliers s’est achevée le 27 février 2021 à Bafoussam pour les acteurs des autres régions.
Selon le Dr Conrad Ntoh Nkuo, Sous-directeur de l’inspection sanitaire et de la santé publique vétérinaire, représentant du Directeur des services vétérinaires du MINEPIA, « l’amélioration de la qualité des aliments d’origine animale livrée aux consommateurs est une préoccupation majeure du gouvernement camerounais, particulièrement dans un contexte marqué par la deuxième vague de la pandémie de COVID-19 qui continue de faire des ravages ». Ces ateliers contribuent à améliorer la sécurité sanitaire des aliments et prévenir la propagation de la COVID-19 et les autres zoonoses. Les bouchers et personnels de terrain du MINEPIA impliqués dans l’inspection sanitaire vétérinaire sont donc interpellés, car ils sont responsables du contrôle de la qualité des produits d’origine animale commercialisés, donc, de la protection des consommateurs.
Au terme de l’atelier, Yaya Ahmadou, Assistant boucher à Yaoundé, témoigne : « J’ai appris que la COVID-19 ne concerne pas uniquement la santé humaine et peut attaquer notre secteur. Maintenant que je sais comment contribuer à améliorer la situation, les choses vont changer. De retour dans ma ville, j’organiserai une réunion avec tous les collaborateurs, pour faire une large diffusion des messages reçus ici, comme cela nous a été recommandé », déclare-t-il.
L’appui de la FAO ECTAD au gouvernement du Cameroun pour la réponse à la pandémie du Covid-19 s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) afin de soutenir les services vétérinaires et protéger les parties prenantes du secteur animal dans le contexte de la pandémie du COVID-19.
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01 juillet 2021
Maternity Waiting Homes Save Mothers’ Lives in Banso, North West Region
As part of its emergency response in the humanitarian context of the North West Region,UNFPA, thanks to United Nations Central Emergency Response Funds (UNCERF), setup a Maternity Waiting Home at the Banso Baptist Hospital in 2019. Since then, about 219 pregnant women and girls, mostly Internally Displaced Persons (IDP) referred from hard-to-reach communities, have benefitted from safe delivery thanks to support from skilled birth attendants.
Maternity waiting homes are made available close to a health facility to enable women in rural areas who are ready to give birth to stay in a safe and clean space while awaiting delivery. This is aimed at reducing the risk of maternal mortality and ensuring access to skilled personnel to handle any pregnancy-related complications. A reference for mostly high-risk mothers who require a more specific prenatal care.
One of them, Frida (not her real name), has been here for eight days already. At 28years, this is Frida’s she's about to have her second child. She was referred from the Kitiwum Integrated Health Centre, about 7km away from Banso due to a high-risk multiple gestation (more than one baby in her womb) after a set of miscarriages.
“I was referred here due to complications in my pregnancy. I wasn’t asked to pay for my bed & other services and I received so much care from the personnel that my husband felt it was safe to leave me here so he could go & get the money to cover the cost of delivery.” Frida shared.
Cameroon has a mortality ratio of 406 deaths per 100 000 live births according to the 2018 Demographic and Health Survey. One of the causes of this high ratio is the difficult access to health facilities, especially in rural areas. With the ongoing socio-political crisis in the North West and South West Regions of Cameroon, the high level of insecurity as well as the destruction of some health facilities has made access even tougher for most women. Hence, increasing the risk of a resurgence of maternal mortality. The establishment of these maternity waiting homes therefore falls in line with part of UNFPA’s mandate which is to ensure that every delivery is safe. Besides the maternity waiting home at the Banso Baptist Hospital, Maternity Waiting Homes have been established at the Mbingo Baptist Hospital in the North West Region as well as the Baptist Hospitals in Kumba, Mamfe and Mutengene in the South West Region.
#SafeBirth
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09 février 2022
Cameroon: A haven for refugees from conflict in the Central African Republic
“Go get the children, we have to leave, they will kill us,” shouted Ousmane, Djanabou’s husband in the middle of the night, in December 2013. Having woken up abruptly, she gathered their four children, took the first bag of clothes she could find and got into her husband's car. That night, Djanabou’s life was to change forever.
Djanabou and her family had no choice but to leave their home Bangui, the capital of the Central African Republic. On the road fleeing her hometown, cradle of a previously happy life, the muffled sounds of gunfire echoed through the screams and cries. Her husband continued to drive silently; their survival depended on it.
“We were shot at in the car, I was afraid we wouldn't make it out alive,” she says, with tears in her eyes. It has been almost eight years since that fateful night, but she still remembers every detail of the narrow escape.
“Go get the children, we have to leave, they will kill us,” shouted Ousmane, Djanabou’s husband in the middle of the night, in December 2013. Having woken up abruptly, she gathered their four children, took the first bag of clothes she could find and got into her husband's car. That night, Djanabou’s life was to change forever.
Djanabou and her family had no choice but to leave their home Bangui, the capital of the Central African Republic. On the road fleeing her hometown, cradle of a previously happy life, the muffled sounds of gunfire echoed through the screams and cries. Her husband continued to drive silently; their survival depended on it.
“We were shot at in the car, I was afraid we wouldn't make it out alive,” she says, with tears in her eyes. It has been almost eight years since that fateful night, but she still remembers every detail of the narrow escape.
For years now, CAR civilians have continued to be victims of violence and abuses that have left thousands dead and injured. More than 290,000 Central Africans, like Djanabou and her family, have fled the fighting to the North, East and Adamawa regions of Cameroon, forced to abandon their homes, land and livelihoods.
Djanabou and her family found refuge in Ngaoundere in Adamawa.
Having abandoned their belongings, by 2016 the family were enrolled in WFP’s cash-based transfer programme which allows them to cover basic food needs in local markets. “We suffered too much from hunger after we left home,” says Djanabou as she finishes cooking jollof rice, a local delicacy with smoked fish, beef and seasonings, all mixed in a pot.
Her family, who used to be traders back at home, managed to save whatever was left from the monthly cash assistance the received once basic food needs were covered. With that saving, they were able to buy a table on which they began selling oil, peanuts and cornflour. With payback from this activity, they are able support their children’s education and health.
Djanabou was four months pregnant when she lost her husband to an illness. The mother of four ended up selling their food supplies and stuff from the small business to pay off the hospital debts.
Now, she is dependent on her 14-year-old daughter who engages in the sales of peanuts after school, earning barely US1 a week – though it's such a small amount, Djanabou hopes to save so she can resume trading flour and peanuts, once her medical debts are paid off.
Hunger continues to be a problem as more and more people are uprooted in CAR. More than one in three refugee children under the age of 5 suffers chronic malnutrition. Meanwhile, funding to support humanitarian activities has declined significantly. In 2019, WFP was forced to cut its cash assistance by half. By November they had stopped altogether.
This risks rolling back the progress made in the fight against hunger in these regions, especially for someone like Djanabou, who finds herself affected by poor nutrition and no longer able to breastfeed her 4-month-old daughter. “With the money from the cash transfers, I could buy milk powder for my daughter,” she says. “Now that the money is reduced, I can hardly do so.”
WFP cash assistance to Central African refugees in the East and Adamawa regions is supported by the generous donations of Germany, Ireland, Denmark, Iceland and the United States.
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21 juillet 2022
ONU Femmes sur le chantier du plaidoyer pour la prise en compte de la GHM dans les plans et budgets des écoles à Maroua
Maroua, du 28 mai au 02 juin 2022. A l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de l’Hygiène Menstruelle 2022, l’Association des Femmes Africaines Intègres pour la Recherche et le Développement (AFAIRD) a organisé, grâce à l’appui technique et financier d’ONU Femmes, un symposium sur le thème : “Le plaidoyer pour la prise en compte de la GHM dans les plans et budgets des écoles”, du 28 mai au 02 juin 2022 à Maroua.
Ce symposium s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Soutenir la rétention des filles à l’école et dans environnement d’apprentissage en tenant compte de leurs besoins spécifiques dans le domaine de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement » afin de faciliter la Gestion de l'Hygiène Menstruelle en milieu scolaire et d’accroitre la fréquentation scolaire des filles ainsi que leurs performances scolaires.
Les participants (autorités administratives, écoles cibles, agences des Nations Unies, associations de femmes et jeunes et 05 clubs GHM) ont été informés et sensibilisés par diverses activités telles que : représentations scéniques, conférence-débats, formation sur la fabrication des serviettes hygiéniques réutilisables. Les bénéficiaires ont exprimé leurs besoins aux autorités locales à l’endroit du Gouvernement local et ses partenaires.
Au terme de ce symposium, chacune des 05 écoles cibles a bénéficié des kits de Gestion de l’Hygiène Menstruelle (GHM) constitués de : serviettes hygiéniques jetables, serviettes hygiéniques lavables, savon, slips, trousses GHM, seaux de 15 litres, bouloirs de 2 litres, réservoirs de 1000 litres, bracelets GHM, roues géantes des menstrues.
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21 juillet 2022
Comment une solution simple, à coût abordable sauve des vies et réduit la dégradation des forêts dans le Nord et l'Extrême-Nord du Cameroun
Chaque matin, Soumai, 13 ans qui habite le village Tete, dans l’arrondissement de Poli (Région du Nord-Cameroun), se rend derrière la maison familiale avant de prendre le chemin de l’école, pour apprécier le tas de bois qu'elle assemble de manière régulière. Elle en profite pour s’assurer que la quantité est suffisante pour subvenir aux besoins de sa famille pour les jours à venir.
Le bois constitue dans la zone d’habitation de Soumai, la seule source d'énergie. Les populations se doivent de s’en procurer pour leurs besoins domestiques exerçant une énorme pression sur une écosystème déjà très fragile.
La dégradation des écosystèmes à une fois de plus été décriée par le SG de l'ONU à l'occasion de la Journée de l'environnement du 5 juin 2022. Selon le SG "Il est essentiel que nous gérions la nature avec sagesse et que nous assurions un accès équitable à ses services, en particulier pour les personnes et les communautés les plus vulnérables",
"Plus de 3 milliards de personnes sont affectées par des écosystèmes dégradés. La pollution est responsable de quelques 9 millions de décès prématurés chaque année. Plus d'un million d'espèces végétales et animales risquent l'extinction, dont beaucoup en quelques décennies."
Le Bureau de l'UNESCO au Cameroun contribue à l’inversion de la tendance à la dégradation des écosystèmes en travaillant à la promotion de l'utilisation des énergies renouvelables et des technologies d'efficacité énergétique dans les ménages des communautés des régions du Nord et de l'Extrême-Nord du Cameroun.
Pour ces communautés qui dépendent entièrement du bois énergie pour les besoins d'éclairage et de cuisson des aliments, sa recherche est une activité quotidienne. Cette tâche difficile de collecte du bois est réservée aux filles et femmes qui parcourent parfois plusieurs km à la recherche de cette précieuse ressource, dans un environnement sécuritaire dégradé.
Depuis quelques temps, la jeune Soumai arbore un sourire inhabituel, elle s'inquiète moins de la quantité de bois qu’elle a collecté et prend sereinement le chemin de l'école .
Ce nouvel état d’esprit de Soumai tient au fait que le projet de promotion des énergies renouvelables et des technologies d’efficacité énergétique dans les régions du Nord et de l’Extrême - Nord (PUERTEM), mis en œuvre par l’UNESCO a contribué à la vulgarisation d’une technique qui consomme moins de bois lors de la cuisson des aliments.
"Ma mère a fabriqué un nouveau foyer de cuisine qui ne consomme que de petites quantités de bois", a déclaré Soumai, faisant référence au foyer que sa mère a récemment installé dans sa cuisine.
"Je peux désormais rentrer tranquillement de l’école, jouer à la maison et faire mes devoirs après l'école avant que la nuit ne tombe sans avoir le stress de m’acquitter à mon devoir de collecte du bois", nous dit fièrement Soumai.
Elle ne se rend plus en forêt tous les jours après l'école pour ramasser du bois. Le tas de bois qu'elle a ramené à la maison il y a trois jours peut encore alimenter la famille pour au moins 2 jours encore.
Bien que la famille de Soumai fasse partie des derniers ménages à avoir adopté les foyers dits « PUERTEM » qui se caractérisent par une faible consommation d'énergie, elle jouit déjà des bienfaits de cette technologie nouvellement introduite. Les familles voisines on pris une longueur d’avance et utilisent ces foyers depuis plusieurs mois, après leur participation aux sessions de formation locales organisées dans le cadre du projet PUERTEM.
C’est la voisine de Soumai, Maggi, 37 ans, mère de quatre enfants qui a formé sa mère à la construction de ce foyer. Maggi a été une grande source d'inspiration pour les autres femmes de sa communauté car elle a su transmettre les techniques apprises à base de matériaux locaux (boue, terre à argile et bouse de vache) pour fabriquer ces foyers respectueux de l’environnement.
Cette technologie est très appréciée par les femmes et les hommes des communautés bénéficiaires du projet à l’instar de celles de Tete. C’est la raison pour laquelle elles se sont rapidement approprié la technique et la vulgarisent dans les ménages non bénéficiaires.
Un groupe de femmes a expliqué à quel point elles étaient satisfaites par cette nouvelle technologie.
"J'aime mon nouveau foyer car avec seulement 2 morceaux de bois, je peux préparer de la nourriture, faire de la bouillie pour ma famille et chauffer de l'eau".
"Depuis que j'utilise des foyers promus dans le cadre du projet PUERTEM, mes casseroles ne se salissent pas beaucoup et je peux faire la vaisselle facilement."
"J'aime embellir mon foyer en y mettant des motifs de notre artisanat
"J'aime utiliser ces foyers car il y a moins de brûlures et de blessures et les aliments cuisent plus vite,"
"Depuis que j'utilise les foyers améliorés, je ne vais plus fréquemment en forêt pour chercher du bois".
Selon le Dr Nsom Zamo Annie-Claude, coordinatrice du projet PUERTEM à l'UNESCO, "ce projet n'a pas seulement réduit la dépendance au bois. Il a également contribué à réduire le risque de violence et d'abus auquel ces filles et femmes étaient confrontés lors de la collecte du bois."
Mis en œuvre par l'UNESCO grâce à un financement de l’India-UN Partenership Developement Fund, ce projet a considérablement augmenté l'adoption et l'utilisation de technologies d'efficacité énergétique dans les ménages bénéficaires. En plus de ces foyers, ces ménages ont été formés à la production du charbon écologique à partir de déchets (bouse de vache, coquilles d'arachide, balles de riz). Plus de 1 000 ménages, soit environ 12 000 personnes, bénéficient de ce projet, dont une majorité de femmes et de jeunes.
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Histoire
20 juillet 2022
Nord-ouest / Sud-ouest : booster la coexistence pacifique et l’autonomisation des jeunes déplaces dans les régions de l’ouest et du littoral
Le projet conjoint « Renforcement de la coexistence pacifique durable et l’autonomisation des jeunes déplacés dans les communes des régions de l’Ouest et du Littoral au Cameroun (GYPI) » a été officiellement lancé le 25 juin 2022 à Douala. C’était au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le Secrétaire général des Services du Gouverneur de la région du Littoral Aboubakary Haman Tchiouto, représentant le Gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Cérémonie qui a connu la participation des sectoriels gouvernementaux, autorités administratives, ONGs locales, donateurs (PBF), agences du Système des Nations Unies parmi lesquelles l’OIM (agence Lead) et l’UNESCO, qui mettent en œuvre le projet de façon conjointe. Une session de renforcement des capacités des acteurs de mise en œuvre du projet a préalablement eu lieu la veille, en vue d’outiller ces derniers sur les principes en matière de prévention de l’exploitation et des abus sexuels.
Le projet GYPI vise à contribuer à une meilleure intégration des jeunes déplacés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dans les communes d’accueil des régions du Littoral et de l’Ouest, afin d’instaurer une culture de paix durable. Il vise spécifiquement à renforcer la coexistence pacifique entre jeunes, hommes et femmes déplacés et jeunes des communautés d’accueil. Les activités s’étendent sur 18 mois, et ciblent les PDIs des régions de l’Ouest (communes de Babadjou, Mbouda, Bafoussam 1er et Santchou) et du Littoral (communes de Melong, Nkongsamba 1er, Manjo et Douala 4e), les Associations d’encadrement des jeunes et les communes locales.
Les interventions du projet seront articulées autour du renforcement des capacités des communes pour une meilleure connaissance de la situation socio-économique et civique des jeunes, hommes et femmes déplacés et une mise en place des stratégies adéquates de réponse à leurs besoins ; des accompagnements pour l’amélioration de la situation socio-professionnelle des jeunes, hommes et femmes, en particulier les jeunes déplacés ; le renforcement des capacités des acteurs et des dispositifs de communication/coopération au niveau communautaire pour une paix durable.
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Histoire
20 juillet 2022
Un projet d’urgence pour améliorer la sécurité alimentaire des ménages les plus vulnérables à Logone Birni, Cameroun
Les kotokos, arabes choas, mousgoums et massa sont les quatre principales communautés qui peuplent l’arrondissement de Logone Birni et se partagent sur un même espace, les trois activités majeures de la zone que sont l’élevage, l’agriculture et la pêche.
L’agriculture extensive, peu performante et consommatrice d’espaces agraires est pratiquée par près de 80% de la population locale, exerçant ainsi une pression accrue sur les ressources naturelles du lac Tchad. L’élevage quant à lui est caractérisé par des effectifs de troupeaux et des ressources fourragères rares. De plus, les phénomènes de changement climatique qui se traduisent par une pluviométrie en baisse année après année forçant la résilience des populations, ont réduit le nombre et le volume des mares, la charge en poissons et la production agropastorale. Ces multiples facteurs ont poussé les pêcheurs à adopter des techniques de pêches inadaptées voire interdites, qui provoquent des incidents et/ou des accidents au moment de l’abreuvement des animaux et font naitre des conflits entre pêcheurs, éleveurs et agriculteurs.
C’est dans ce contexte qu’ont éclaté de violents affrontements le 5 décembre 2021, entre les communautés mousgoum et arabe choa dans l’arrondissement de Logone Birni. Ce conflit qui s’est par la suite disséminé dans le reste du département du Logone-et-Chari, a eu d’importantes répercussions sur le quotidien de plus de 27 000 personnes[1], obligées de fuir les violences en laissant derrière elles leurs moyens d’existence. Avec l’amélioration de la sécurité dans les zones d’origine, des retours progressifs sont enregistrés. Au 22 février 2022, une évaluation multisectorielle a fait état de 1 428 ménages retournés dans 48 localités.
Soutenir le relèvement des ménages les plus vulnérables
C’est dans cet environnement qu’intervient la FAO par le projet d’appui d’urgence pour améliorer la sécurité alimentaire des ménages les plus vulnérables,touchés par les violences intercommunautaires à Logone Birni. Les cibles sont des ménages issus de populations déplacées internes, retournées et membres des communautés hôtes de l’arrondissement. A travers ce projet, la FAO vise à réduire l’insécurité alimentaire d’au moins 1523 ménages, par la restauration de leurs capacités productives.
La cérémonie officielle de lancement des activités dudit projet s’est déroulée le lundi 27 juin 2022 à l’esplanade de la sous-préfecture de Logone Birni. Elle était présidée par Gabriel Mbairobe, Ministre de l’agriculture et du développement rural (MINADER), ainsi que le Dr Taiga, son homologue au ministère de l’élevage, des pêches et industries animales (MINEPIA) et le Dr Athman Mravili, Représentant de la FAO au Cameroun. Pour les accompagner, les autorités administratives et traditionnelles régionales et locales, ainsi que les acteurs humanitaires intervenant dans la région de l’Extrême-Nord.
Dans son allocution, le Dr Taiga a insisté sur le message de paix porté par la délégation en mission aux populations locales, « parce que sans la paix, on ne peut rien produire ». C’est aussi pour cette raison que le renforcement du système communautaire de gestion des conflits liés aux ressources naturelles constitue un des axes prioritaires dans la mise en œuvre de ce projet. Les autres axes d’interventions autour de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage, « selon une approche communautaire très participative et inclusive dans l’optique de contribuer non seulement à l’amélioration des moyens de vie des populations mais aussi de consolider la paix sociale au sein de nos communautés », a renchéri Athman Mravili pour la FAO.
Ne laisser personne en arrière
« La FAO par le lancement de ce projet vient une fois de plus manifester sa volonté d’accompagner le gouvernement camerounais pour voler au secours des populations vulnérables, lutter contre la pauvreté et éradiquer la famine », a déclaré le Ministre Gabriel Mbairobe dans son discours de circonstance. Pour soutenir le gouvernement camerounais dans la réponse à cette crise, l’Organisation a mobilisé 500 000 USD de ses ressources propres. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un Programme de coopération technique; à cet effet, l’Organisation apportera au pays, différentes formes d’expertise à travers son personnel, sous la double tutelle technique du MINADER et du MINEPIA qui travailleront avec la FAO à la réalisation des activités sur le terrain.
Les conflits intercommunautaires et les déplacements qu’ils créent sont une cause majeure de faim et d'insécurité alimentaire pour de nombreuses personnes dans le monde. Les projets de la FAO comme celui-ci visent à en réduire les effets, en donnant des moyens d'action aux victimes et aux communautés d'accueil et en améliorant leurs moyens d’existence grâce à un meilleur accès aux ressources. La réalisation d’un monde #FaimZéro requiert de travailler à la réduction des conflits et aider les communautés rurales en crise à être résilientes et autonomes.
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Histoire
20 juillet 2022
Des migrants et anciens migrants sensibilises aux dangers de la migration irrégulière
Ils étaient plus de 120 migrants, potentiels migrants et responsables d’enfants à avoir pris part part les 21, 22, 23 et 24 juin 2022, à des sessions de sensibilisation sur les risques et dangers de la migration irrégulière. Les sessions déroulées dans les quartiers à forte potentialité de migration irrégulière dans la ville de Douala, ont également été l’occasion pour l’OIM Cameroun et son partenaire ARECC (Association des Rapatriés et de lutte contre la migration clandestine au Cameroun), d’échanger avec les participants sur les canaux de la migration régulière et les opportunités de réussite au Cameroun.
Les rencontres étaient meublées de causeries éducatives, de la projection d’un film documentaire sur la migration irrégulière, de témoignages d’anciens migrants et de présentations sur les voies de la migration régulière. Quelques programmes et projets mis en œuvre par le gouvernement du Cameroun et ses partenaires pour l’insertion socioéconomique des jeunes ont également été présentés, l’objectif étant de les encourager à saisir les opportunités existant dans le pays, afin de faire de la migration un choix et non une nécessité.
Ces sessions de sensibilisation contre la migration irrégulière se déroulent en droite ligne de la campagne « Mollah briss (réussir) au Cameroun, c’est possible ! », mise en œuvre dans le cadre de l'Initiative Conjointe UE - OIM, pour la protection et la réintégration des migrants de retour volontaire, financée par EUTF (European Union Trust Fund).
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Communiqué de presse
30 octobre 2020
Une policière camerounaise reconnue par Les Nations unies pour son travail dans le maintien de la paix
La Commissaire Rebecca Nnanga, du Cameroun, a été sélectionnée comme l'une des gagnantes de la deuxième place pour le prix de la femme policière de l'année 2020 des Nations unies pour ses services exemplaires au sein de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA).
"Par ses paroles et ses actions, l'officier de police des Nations unies Rebecca Nnanga illustre le meilleur de la police des Nations unies", a déclaré le secrétaire général adjoint aux opérations de paix Jean-Pierre Lacroix.
Sur les quelque 1,400 femmes policière déployées dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations unies, vingt-un (21) ont été nominées pour ce prestigieux prix. L'inspecteur en chef zambien Doreen Malambo, qui sert au sein de la mission des Nations unies au Sud-Soudan (UNMISS), recevra le prix le plus prestigieux lors d'une cérémonie virtuelle présidée par M. Lacroix le mardi 3 novembre. La commissaire en chef Ugorji du Nigeria, qui sert avec la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies au Mali (MINUSMA), a été choisi comme l'autre second.
Le conseiller de police des Nations Unies Luis Carrilho, le "top cop" des Nations Unies, a félicité le commissaire Nnanga pour sa sélection en tant que second et a déclaré “Nous félicitons l'officier de police des Nations unies de la MINUSCA, Rebecca Nnanga, pour ses efforts inlassables en vue d'augmenter le recrutement de femmes policières, en réalisant un quart des nouvelles recrues en soutien aux forces de sécurité intérieure de la République centrafricaine. Rebecca donne l'exemple et est un formidable modèle pour les femmes et les hommes de la police et des communautés que nous servons".
La Commissaire Nnanga a été déployé à la MINUSCA en 2018 et est actuellement chef de la cellule de recrutement de la mission. Dans ce rôle, elle a soutenu le recrutement de 1,000 personnes pour les forces de sécurité intérieure de la République centrafricaine au cours des dernières années et a augmenté le nombre et le pourcentage de femmes incluses. Son soutien à la police de proximité a conduit à des améliorations mesurables de la sécurité dans les communautés locales. Elle s'est également efforcée de fournir une assistance aux personnes vulnérables, notamment les survivants de violences sexuelles et sexistes, et de donner aux femmes locales la possibilité d'acquérir de nouvelles compétences professionnelles. La commissaire Nnanga a été félicitée pour ses capacités de gestion exceptionnelles et pour son travail visant à assurer une bonne conduite et une bonne discipline parmi le personnel de la police des Nations unies.
La commissaire Nnanga a rejoint la police camerounaise en 2001 et a participé à des missions au niveau du personnel et à la coordination de la formation. Elle possède une vaste expérience en tant qu'officier de police des Nations unies, ayant déjà participé à des opérations de maintien de la paix des Nations unies en Haïti (2011-2014) et en République centrafricaine (2015-2016).
Le prix de la policière de l'année des Nations Unies a été créé en 2011 pour reconnaître les contributions exceptionnelles des femmes policières aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies et pour promouvoir l'autonomisation des femmes. Ce prix revêt une importance encore plus grande cette année, en raison du 20e anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.
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Communiqué de presse
08 juillet 2020
Troisième session du Dialogue #ONU75 au Cameroun
Le Système des Nations Unies en partenariat avec l’association Cameroon Women’s Peace Movement (CAWOPEM), a organisé par visioconférence, la troisième session du Dialogue #ONU75 au Cameroun. Le thème débattu était« Les femmes sur la manette: les effets combinés de la pandémie de Covid-19 et des conflits armés sur les femmes au Cameroun. Quelle perspective ? ».
Plus d’une trentaine de participants, comprenant les hommes et les femmes, y compris les jeunes, ont abordé le sujet en deux temps forts. Le premier temps était une séance d’écoute des Nations Unies. Elle était présidée par Siti Batoul Oussein, Représentante Résidente de UNFPA et en sa qualité de Coordinatrice Résidente et Coordinatrice Humanitaire des Nations Unies par intérim au Cameroun. Cette séance a permis de recueillir les avis du peuple sur l’avenir du monde et le rôle qu’ils souhaitent voir les Nations Unies jouer pour les vingt-cinq prochaines années. Si les perspectives dessinées sont perçues comme prometteuses, les participants s’accordent sur le fait que leur concrétisation nécessite plus d’engagement en faveur de la paix, du dialogue et de la protection des droits humains y compris la sauvegarde de la dignité humaine et l’accès de tous aux services sociaux essentiels. Ils ont aussi exprimé le vœu d’une plus forte coopération entre les Nations Unies et l’Union Africaine et leur décentralisation au niveau des pôles régionaux et sous-régionaux existants.
Le deuxième temps fort des échanges était un panel de discussion. Ce panel était présidé par Nicoline Nwenush Tumasang, membre du directoire de CAWOPEM. Les panelistes ont relevé que les conflits armés en cours au Cameroun, depuis l'extrémisme violent de Boko Haram en 2014 jusqu’à la crise socio-politique dans les deux régions anglophones en 2016, exposent les femmes et les filles et les rendent plus vulnérables qu’avant. Cette situation s’est exacerbée avec l’irruption en mars 2020 de la pandémie de COVID-19.
Ces crises en cascade ont rendu presqu’à néant les progrès réalisés jusqu’ici par les femmes et les filles camerounaises dans les domaines de la mise en œuvre du Programme d’action du Caire, du Programme d'action de Pékin, de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et sécurité, de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), des Objectifs de Développement Durable (ODD), de l’Agenda 2063 de l'Union Africaine et tous les autres engagements pris par la communauté internationale et auxquels le Cameroun a souscrit pour promouvoir l'égalité du genre et l’autonomisation des femmes.
Affectées de façon disproportionnée les femmes et les filles associées aux hommes qui partagent la cause d’égalité du genre examinent les répercussions multidimensionnelles de ces crises sur les droits et le bien-être de la femme. Ensemble, ils associent leur voix et proposent leurs idées sur la marche du monde et le rôle clé qu’ils espèrent voir les Nations Unies jouer pour le bien de l’humanité toute entière. La CAWOPEM a plaidé pour que le rôle et la perspective des femmes dans la résolution des crises, la promotion de la paix et la lutte contre la pauvreté soient pris en compte maintenant et au cours des vingt-cinq années à avenir.
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Communiqué de presse
19 juin 2020
Déclaration conjointe par la Coordinatrice Résident des Nations Unies, le UNFPA et ONU Femmes à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit
Yaoundé, le 19 juin 2020
En 2015, l'Assemblée générale des Nations unies a déclaré le 19 juin Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit afin de sensibiliser à la nécessité de mettre fin à la violence sexuelle liée aux conflits et d'honorer les victimes/survivantes. En ce cinquième anniversaire de cette commémoration, nous souhaitons amplifier le message de solidarité du Secrétaire général des Nations Unies envers les victimes et les survivants, son appel à mettre fin à la violence sexuelle et à toutes les formes de violence sexiste et à instaurer un cessez-le-feu mondial inconditionnel pour soutenir la lutte contre la pandémie COVID-19.
Les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par la violence sexuelle. Dans les conflits du monde entier, le viol est utilisé comme une arme pour détruire la vie des femmes et des filles, pour saper le bien-être et le rétablissement de communautés entières. La peur et la stigmatisation qui entourent la pandémie COVID19 limitent encore davantage l'accès des femmes et des filles aux services sociaux de base tels que la santé, l'éducation et l'aide humanitaire, ce qui les expose encore davantage au risque de violence sexuelle.
Selon des données récentes, 15 % des survivants de la violence base sur le genre enregistrés dans le Grand Nord ont subi des violences sexuelles, y compris des viols. Ce chiffre monte à 33% dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Seuls 5 % de ces survivants ont recours à l'aide juridique pour obtenir justice et réparation.
Nous devons mettre fin aux viols dès maintenant. Nous devons rompre le cercle vicieux de la terreur, de la pauvreté et de l'impunité qui permet la violence sexuelle dans les conflits. Aujourd'hui, nous demandons au gouvernement du Cameroun, avec le soutien de ses partenaires, de renforcer les stratégies visant à éradiquer la violence contre les femmes et les filles dans les conflits armés et de faciliter l'accès universel aux soins et aux services de santé sexuelle et reproductive; de veiller à ce que les tribunaux locaux et nationaux soutiennent les enquêtes et les poursuites en matière de violence sexuelle et garantissent la pleine responsabilité des auteurs des violences; et de renforcer les programmes visant à aider les victimes/survivantes et leurs familles à reconstruire leur vie et leurs moyens de subsistance.
Les Nations Unies au Cameroun sont pleinement engagées à travailler au côté du Gouvernement pour mieux protéger les femmes et les filles et aider les survivantes de violences sexuelles à reconstruire leur vie. Mettre fin aux violences basées sur le genre y compris les violences sexuelles en situation de conflit fait partie des trois résultats transformateurs du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). En plus, UNFPA se rassure que les systèmes de référence soient fonctionnels pour garantir aux survivantes l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, aux espaces sûrs pour leur protection et à l’aide psycho-sociale en vue de reconstruire leurs vies. L’Entité des Nations Unies pour l’Egalite des Sexes et l’Autonomisation des Femmes ONU-FEMMES offre des services holistiques de protection aux femmes et filles à risque de violences sexuelles en situation de conflit. ONU Femmes assure aussi que les survivantes de ces types de violence bénéficient de la réparation, de l’autonomisation et d’un accompagnement judiciaire adéquats.
Hind Jalal
Représentante Pays a.i.
ONU-FEMMES Cameroun
Siti Batoul Oussein Représentante Résidente
UNFPA au Cameroun
Allegra Maria Del Pilar Baiocchi
Coordinatrice Résidente du Nations Unies et Coordinatrice Humanitaire au Cameroun
Pour plus d ’information, veuillez contacter:
Jean NJITA, UN Cameroun, watard@un.org
Mbea MBEA, UNFPA, mmbea@unfpa.org
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Communiqué de presse
03 octobre 2019
« Mission MAPS » pour la mise en oeuvre de l'Agenda 2030 et les objectifs de développement durable
Une mission des Nations Unies était au Cameroun du 3 au 7 décembre 2018 dans le cadre du processus de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) au Cameroun.
Sous le leadership du Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT), l’objectif de la mission est d’accompagner le Gouvernement du Cameroun dans l’identification et la priorisation des cibles pour accélérer la croissance économique, inclusive et soutenable pour son inclusion dans les politiques publiques.
Pendant son séjour, la mission MAPS (Mainstreaming, Acceleration, Policy Support) a rencontré le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le Ministre Délégué auprès du MINEPAT. Elle a également mené des consultations avec les ministères sectoriels, des représentants de la société civile, du secteur privé et les partenaires de développement.
« Les ODD sont une priorité pour le Cameroun » a relevé M. Philémon Yang, Premier Ministre à la mission MAPS.
Il a par la suite réitéré l’engagement du Gouvernement du Cameroun, à mettre en œuvre les ODD et à atteindre les cibles prioritaires pour le pays.
Le Ministre Délégué auprès du MINEPAT a quant-à-lui souligné l’importance d’intégrer les ODD dans le document de la deuxième phase de la Vision 2035 du Cameroun en cours d’élaboration.
Des réflexions ont également été menées pour l’établissement d’un mécanisme de coordination représentatif de tous les acteurs de la société camerounaise pour la mise en œuvre et le suivi des ODD, et une feuille de route a été établie en vue de permettre au Cameroun de continuer sa réflexion vers la contextualisation et la mise en œuvre effective des politique publiques.
« Le processus d’intégration des ODDs se fera en accord avec le principe fondamental de ne laisser personne de côté, pour prioriser l’inclusion des populations les plus vulnérables », a relevé Mme Allegra Baiocchi, Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Cameroun. Et leur réalisation requiert l’engagement de tous les acteurs : le Gouvernement, la société civile, le secteur privé a-t-elle rajouté.
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Communiqué de presse
01 novembre 2019
Lancement du Mois camerounais de lutte contre le sida dans la Région de l’Est
Yaoundé (Cameroun)– La 31ème journée mondiale de lutte contre le sida sera commémorée le 1er décembre 2018. Le Cameroun consacre tout un mois à l’événement, marqué par un lancement qui a eu lieu le 8 novembre 2018 au Lycée Technique de Kano à Bertoua, dans la Région de l’Est, et clôturé par la commémoration de la journée mondiale le 1er décembre à Yaoundé. . Le mois camerounais de lutte contre le sida, placé sous la présidence de la Première Dame du Cameroun Madame Chantal Biya, en est à sa 3ème édition.
L’ouverture de Bertoua a été présidée par le Ministre de la Santé Publique, Monsieur André Mama Fouda, sous le thème « connaître son statut sérologique » et avec pour slogan « protégeons la jeune fille ».
Il a demandé au Comité National de Lutte contre le Sida d’inviter l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre le Sida et les départements ministériels en charge des jeunes, à conjuguer leurs efforts pour trouver des stratégies novatrices pour permettre d’infléchir la courbe.
L’événement a constitué le point d’orgue d’une semaine d’activités autour de la lutte contre le Sida dans la Région de l’Est, marquée par Mission de l’équipe conjointe de plusieurs agences des Nations Unies (OMS, UNICEF, UNFPA, PNUD, PAM, HCR et ONUSIDA) sur le VIH/SIDA et la supervision des activités de lutte contre le VIH/SIDA menées par ces agences avec les acteurs de terrain.
La mission a entre autres rendu une visite de courtoisie à monsieur Grégoire Mvongo, Gouverneur de la Région de l’Est. Elle a profité de l’opportunité pour plaider pour une implication franche des magistrats municipaux, des leaders d’opinion et religieux dans leur communauté.
Lors de la rencontre avec le Délégué Régional de la Santé Publique, Dr Bidjang Robert Mathurin, le Groupe Technique Régional de lutte contre le sida et leurs collaborateurs, des informations leur ont été partagées. Ils ont appris que de janvier à septembre 2018, 70% des patients enregistrés ont été mis sous traitement. Il a été souligné qu’il faut une coordination et une synergie d’action des programmes sur le terrain.
Avec les ONG et les partenaires de la lutte, il s’est plus agi de prodiguer des conseils sur la nécessité de créer des groupes multisectoriels et innover pour avoir accès aux financements pour la lutte contre le VIH. A l’hôpital régional, la délégation a visité le Projet « Implementing Through Partnership » de l’OMS, le point of care de l’UNICEF et le Service de Santé de Reproduction des Adolescents de l’UNFPA. Il en ressort qu’il faut renforcer la chaine d’approvisionnement des ARVs dans la Région de l’Est, et en particulier les ARV pédiatriques, et améliorer l’organisation du transport des échantillons des sites vers le Point of Care par le Groupe Technique Régional.
Enfin lors de la visite au Centre Multifonctionnel de Promotion de la Jeunesse, et à l’ONG « Association ‘ Grandir Ensemble », les membres de cette dernière, 24 femmes et un homme, ont émerveillé l’équipe avec leurs réalisations. Il a été recommandé de créer des plateformes jeunes et la coordination des activités autour des jeunes, et de documenter les réalisations du groupe sur les opportunités économiques (ASAD/PAM). Egalement, de continuer la dispensation communautaire et encourager les bénéficiaires à devenir des pairs éducateurs auprès des autres malades.
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