Dernières actualités
Histoire
16 mai 2022
Monsieur Paul Coustère prend officiellement fonction comme Directeur régional et Représentant de l’UNESCO en Afrique centrale.
Pour en savoir plus
Histoire
16 mai 2022
L’activiste camerounaise remporte le prix Wangari Maathai «Champions de la cause des forêts» 2022 La sixième lauréate du prix sera annoncée à l’occasion du XVe Congrès forestier mondial
Pour en savoir plus
Histoire
16 mai 2022
ONUFEMMES Cameroun soutient la gestion de l’hygiène menstruelle au sein des établissements scolaires au Cameroun
Pour en savoir plus
Dernières actualités
Les objectifs de développement durable au Cameroun
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Cameroun:
Histoire
02 février 2022
Cash-based transfers build small businesses for internally displaced women
Fanta Daza’s small business is thriving. The mother of three has been selling ‘puff-puff’ – a fried fluffy dough made with flour, sugar, yeast and salt – in her local market. But six months ago, Fanta’s “puff puff” business did not exist. In fact, a switch from in-kind food assistance to cash assistance via electronic vouchers by the UN World Food Programme (WFP) provided Fanta with an unprecedented opportunity to start the trade.
The 34-year-old and her three daughters have lived in the camp for two years and started benefitting from WFP in-kind food assistance in 2020. Like many IDPs in the country, Fanta is raising her 3 daughters far from her once peaceful home, in a place where building a solid livelihood is difficult. She no longer has access to her husband’s land or money to continue the small trade she did back home.
In February 2021, WFP started distributing the first electronic value vouchers in Zamai, which the beneficiaries used to redeem food commodities of their choice from accredited WFP retailers. The array of food items to choose from was staggering for some beneficiaries who had not visited a food stall since they settled in the camp.
“There was, rice, beans, meat, milk…they even had flour and sugar” Fanta said. That is where the idea to start her business, selling ‘puff-puff’ in the Zamai local market was born.
Fanta is determined to make her new business survive for her three daughters. In the past 6 months, the small business at the Zamai market has flourished as locals and IDPs who can afford it, enjoy the snack. Yet, Fanta says her biggest achievement is enrolling her eldest daughter in the nearby state-owned primary school where WFP also implements a school feeding assistance programme to the pupils.
“She missed the first school term in 2020, but I am happy I could finally afford the fees for her to attend classes. I never went to school and I want my children to live a much better life than me.’’
1 / 4
Histoire
22 mars 2021
Prévenir la propagation de la COVID-19 au Cameroun à travers les bonnes pratiques d’inspection sanitaire vétérinaire et de biosécurité dans les abattoirs et boucheries
Depuis décembre 2019, l’apparition et l’évolution rapide de la COVID-19 a provoqué la panique et montré les limites des pays en termes de préparation et de réponse aux urgences sanitaires. Au Cameroun, les mesures prises pour freiner la propagation du virus ont fortement perturbé les activités des différents maillons des chaînes de valeur industrielle et animale de l'élevage (fourniture d'intrants et de services, production, transformation, transport et commercialisation). Les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord déjà gravement touchées par l'insécurité, sont les plus vulnérables car à elles seules, elles représentent 68% du cheptel de bovins et petits ruminants du pays[1], élevés dans un système agro-pastoral.
Le coronavirus menace les activités de production, de commercialisation du bétail ou de transformation de produits animaux et augmente la vulnérabilité des populations à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. En effet, du fait du risque important de transmission que présentent les marchés à bétail, une attention particulière doit être portée notamment sur les aspects de respect des mesures d'hygiène et de biosécurité. Il apparaît donc nécessaire qu'en plus des mesures déjà prises, un intérêt soit porté aux communautés pastorales non seulement pour l'amélioration du système de prévention des maladies, mais aussi pour atténuer les effets induits de la pandémie sur les moyens d’existence déjà limités.
Apporter une réponse à cette situation nécessite une implication du secteur de la santé animale dans les activités d'investigation, de détection, de contrôle et de sensibilisation des populations sur les mesures de prévention contre la pandémie, en appui au secteur de la santé publique humaine. C’est dans ce contexte que la FAO a ces dernières semaines, appuyé le gouvernement du Cameroun dans le renforcement des capacités des acteurs de la chaine de valeur des productions animales sur les bonnes pratiques d’hygiène dans les abattoirs et les boucheries, en vue de prévenir la propagation de la Covid-19. A travers une série de trois ateliers organisés par le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières (ECTAD) de la FAO, 135 participants dont 41 bouchers et 94 personnels techniques de terrain du MINEPIA[2] des 10 régions ont bénéficié d’une formation sur 1) les bonnes pratiques d’hygiène alimentaire et 2) l’encadrement juridique de l’inspection sanitaire vétérinaire au Cameroun. Un accent particulier a été mis lors de ces formations sur la connaissance de la COVID-19, les normes de salubrité dans les abattoirs et boucheries ainsi que leur environnement, le conditionnement et de transport des viandes des animaux de boucherie dans et vers les établissements d'exploitation. Entamée en janvier 2021 à Garoua pour les acteurs de la chaine de valeur du bétail des régions de l’Adamaoua, Nord et Extrême-Nord, la série d’ateliers s’est achevée le 27 février 2021 à Bafoussam pour les acteurs des autres régions.
Selon le Dr Conrad Ntoh Nkuo, Sous-directeur de l’inspection sanitaire et de la santé publique vétérinaire, représentant du Directeur des services vétérinaires du MINEPIA, « l’amélioration de la qualité des aliments d’origine animale livrée aux consommateurs est une préoccupation majeure du gouvernement camerounais, particulièrement dans un contexte marqué par la deuxième vague de la pandémie de COVID-19 qui continue de faire des ravages ». Ces ateliers contribuent à améliorer la sécurité sanitaire des aliments et prévenir la propagation de la COVID-19 et les autres zoonoses. Les bouchers et personnels de terrain du MINEPIA impliqués dans l’inspection sanitaire vétérinaire sont donc interpellés, car ils sont responsables du contrôle de la qualité des produits d’origine animale commercialisés, donc, de la protection des consommateurs.
Au terme de l’atelier, Yaya Ahmadou, Assistant boucher à Yaoundé, témoigne : « J’ai appris que la COVID-19 ne concerne pas uniquement la santé humaine et peut attaquer notre secteur. Maintenant que je sais comment contribuer à améliorer la situation, les choses vont changer. De retour dans ma ville, j’organiserai une réunion avec tous les collaborateurs, pour faire une large diffusion des messages reçus ici, comme cela nous a été recommandé », déclare-t-il.
L’appui de la FAO ECTAD au gouvernement du Cameroun pour la réponse à la pandémie du Covid-19 s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) afin de soutenir les services vétérinaires et protéger les parties prenantes du secteur animal dans le contexte de la pandémie du COVID-19.
1 / 4
Histoire
01 juillet 2021
Maternity Waiting Homes Save Mothers’ Lives in Banso, North West Region
As part of its emergency response in the humanitarian context of the North West Region,UNFPA, thanks to United Nations Central Emergency Response Funds (UNCERF), setup a Maternity Waiting Home at the Banso Baptist Hospital in 2019. Since then, about 219 pregnant women and girls, mostly Internally Displaced Persons (IDP) referred from hard-to-reach communities, have benefitted from safe delivery thanks to support from skilled birth attendants.
Maternity waiting homes are made available close to a health facility to enable women in rural areas who are ready to give birth to stay in a safe and clean space while awaiting delivery. This is aimed at reducing the risk of maternal mortality and ensuring access to skilled personnel to handle any pregnancy-related complications. A reference for mostly high-risk mothers who require a more specific prenatal care.
One of them, Frida (not her real name), has been here for eight days already. At 28years, this is Frida’s she's about to have her second child. She was referred from the Kitiwum Integrated Health Centre, about 7km away from Banso due to a high-risk multiple gestation (more than one baby in her womb) after a set of miscarriages.
“I was referred here due to complications in my pregnancy. I wasn’t asked to pay for my bed & other services and I received so much care from the personnel that my husband felt it was safe to leave me here so he could go & get the money to cover the cost of delivery.” Frida shared.
Cameroon has a mortality ratio of 406 deaths per 100 000 live births according to the 2018 Demographic and Health Survey. One of the causes of this high ratio is the difficult access to health facilities, especially in rural areas. With the ongoing socio-political crisis in the North West and South West Regions of Cameroon, the high level of insecurity as well as the destruction of some health facilities has made access even tougher for most women. Hence, increasing the risk of a resurgence of maternal mortality. The establishment of these maternity waiting homes therefore falls in line with part of UNFPA’s mandate which is to ensure that every delivery is safe. Besides the maternity waiting home at the Banso Baptist Hospital, Maternity Waiting Homes have been established at the Mbingo Baptist Hospital in the North West Region as well as the Baptist Hospitals in Kumba, Mamfe and Mutengene in the South West Region.
#SafeBirth
1 / 4
Histoire
09 février 2022
Cameroon: A haven for refugees from conflict in the Central African Republic
“Go get the children, we have to leave, they will kill us,” shouted Ousmane, Djanabou’s husband in the middle of the night, in December 2013. Having woken up abruptly, she gathered their four children, took the first bag of clothes she could find and got into her husband's car. That night, Djanabou’s life was to change forever.
Djanabou and her family had no choice but to leave their home Bangui, the capital of the Central African Republic. On the road fleeing her hometown, cradle of a previously happy life, the muffled sounds of gunfire echoed through the screams and cries. Her husband continued to drive silently; their survival depended on it.
“We were shot at in the car, I was afraid we wouldn't make it out alive,” she says, with tears in her eyes. It has been almost eight years since that fateful night, but she still remembers every detail of the narrow escape.
“Go get the children, we have to leave, they will kill us,” shouted Ousmane, Djanabou’s husband in the middle of the night, in December 2013. Having woken up abruptly, she gathered their four children, took the first bag of clothes she could find and got into her husband's car. That night, Djanabou’s life was to change forever.
Djanabou and her family had no choice but to leave their home Bangui, the capital of the Central African Republic. On the road fleeing her hometown, cradle of a previously happy life, the muffled sounds of gunfire echoed through the screams and cries. Her husband continued to drive silently; their survival depended on it.
“We were shot at in the car, I was afraid we wouldn't make it out alive,” she says, with tears in her eyes. It has been almost eight years since that fateful night, but she still remembers every detail of the narrow escape.
For years now, CAR civilians have continued to be victims of violence and abuses that have left thousands dead and injured. More than 290,000 Central Africans, like Djanabou and her family, have fled the fighting to the North, East and Adamawa regions of Cameroon, forced to abandon their homes, land and livelihoods.
Djanabou and her family found refuge in Ngaoundere in Adamawa.
Having abandoned their belongings, by 2016 the family were enrolled in WFP’s cash-based transfer programme which allows them to cover basic food needs in local markets. “We suffered too much from hunger after we left home,” says Djanabou as she finishes cooking jollof rice, a local delicacy with smoked fish, beef and seasonings, all mixed in a pot.
Her family, who used to be traders back at home, managed to save whatever was left from the monthly cash assistance the received once basic food needs were covered. With that saving, they were able to buy a table on which they began selling oil, peanuts and cornflour. With payback from this activity, they are able support their children’s education and health.
Djanabou was four months pregnant when she lost her husband to an illness. The mother of four ended up selling their food supplies and stuff from the small business to pay off the hospital debts.
Now, she is dependent on her 14-year-old daughter who engages in the sales of peanuts after school, earning barely US1 a week – though it's such a small amount, Djanabou hopes to save so she can resume trading flour and peanuts, once her medical debts are paid off.
Hunger continues to be a problem as more and more people are uprooted in CAR. More than one in three refugee children under the age of 5 suffers chronic malnutrition. Meanwhile, funding to support humanitarian activities has declined significantly. In 2019, WFP was forced to cut its cash assistance by half. By November they had stopped altogether.
This risks rolling back the progress made in the fight against hunger in these regions, especially for someone like Djanabou, who finds herself affected by poor nutrition and no longer able to breastfeed her 4-month-old daughter. “With the money from the cash transfers, I could buy milk powder for my daughter,” she says. “Now that the money is reduced, I can hardly do so.”
WFP cash assistance to Central African refugees in the East and Adamawa regions is supported by the generous donations of Germany, Ireland, Denmark, Iceland and the United States.
1 / 4
Histoire
16 mai 2022
Monsieur Paul Coustère prend officiellement fonction comme Directeur régional et Représentant de l’UNESCO en Afrique centrale.
Yaoundé – Cameroun, 11 mai 2022 : Le nouveau Directeur régional et Représentant du Bureau régional et multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique centrale, Monsieur Paul Coustère, a rencontré aujourd’hui le ministre des Relations extérieures chargé des relations avec le Commonwealth, Monsieur Félix Mbayu, auprès de qui il a présenté la copie figurée de sa lettre d’introduction afin de prendre officiellement ses fonctions au Cameroun.
La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay a bien voulu lui confier cette responsabilité dans une région aux potentialités énormes. L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture et le Cameroun nouent des relations très cordiales depuis une trentaine d’années. « Notre coopération vise à promouvoir la paix grâce aux cinq programmes majeurs de l’organisation à savoir : l’éducation, les sciences, les sciences humaines et sociales, la culture puis la communication et l’information. »
Dans un contexte marqué par de nombreux défis importants, le Cameroun a su compter sur des partenaires stratégiques et techniques comme l’UNESCO pour réaliser un certain nombre de politique et programmes remarquables. Monsieur Paul Coustère nommé par Audrey Azoulay prend officiellement fonction au moment où le Cameroun s’apprête à célébrer un évènement historique pour son unité nationale le 20 mai.
Le mandat de l’UNESCO vise principalement à construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes. Le Cameroun qui reste stratégique dans l'équilibre socio-politique et économique dans la sous-région devra également jouer un rôle de premier plan dans la construction de la paix et du développement dans l'ensemble des dix pays de la sous-région que couvre l’UNESCO en Afrique centrale.
Monsieur Paul Coustère est un fonctionnaire international depuis plus de dix ans. Auparavant, il a servi au ministère des Affaires étrangères à Paris en France. Il est spécialiste de la coopération internationale et multilatérale, des programmes globaux de développement et de l’économie de l’éducation. Avant sa nomination, il était Directeur adjoint de l’Institut International de Planification de l’Education pour l’UNESCO – IIPE basé à Paris. Il a aussi été responsable des appuis-pays au Secrétariat du Partenariat Mondial pour l’Education (Banque Mondiale/GPE) à Washington aux Etats Unis.
1 / 5
Histoire
16 mai 2022
L’activiste camerounaise remporte le prix Wangari Maathai «Champions de la cause des forêts» 2022 La sixième lauréate du prix sera annoncée à l’occasion du XVe Congrès forestier mondial
5 mai 2022, Séoul – L’activiste Cécile Ndjebet, originaire du Cameroun, a remporté aujourd’hui le prix Wangari Maathai «Champions de la cause des forêts» 2022 pour son exceptionnelle contribution à la conservation des forêts et à l’amélioration de la vie des populations qui en dépendent.
Présenté par le Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF), qui est présidé par la Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le prix a été remis au cours d’une cérémonie lors du XVe Congrès forestier mondial à Séoul, République de Corée.
«Ce prix récompense Cécile Ndjebet pour son énergie et son engagement pendant trente années en faveur de la promotion des droits fonciers et forestiers des femmes. En tant qu’activiste, elle a montré que la participation des femmes à la gouvernance et à la conservation des forêts est fondamentale pour réaliser une gestion forestière durable», a dit Maria Helena Semedo, Directrice générale adjointe de la FAO et Présidente du PCF.
La défense de l’égalité de genre Au Cameroun, près de 70 pour cent des femmes vivent en zone rurale et dépendent, du moins en partie, de la récolte de produits forestiers sauvages pour leur subsistance; toutefois, dans certaines communautés, on ne leur reconnaît pas le droit de posséder des terres forestières, d’en hériter à la mort de leur mari ni même de planter des arbres sur les terres dégradées. Ndjebet a œuvré sans répit à la promotion de l’idée selon laquelle les femmes doivent participer à la gestion forestière et jouir d’une égalité des droits à la terre et aux ressources – quand tel est le cas, les forêts sont mieux conservées et ce sont les communautés toutes entières qui en bénéficient. À travers le Réseau des femmes africaines pour la gestion communautaire des forêts, qu’elle a co-fondé en 2009, Ndjebet est devenue une figure de proue au Cameroun et à l’échelle internationale pour une reconnaissance mondiale de l’importance de l’égalité de genre dans la gestion forestière. Actuellement, l’organisation compte 20 pays membres dans toute l’Afrique.
«En général, les hommes reconnaissent le rôle important des femmes dans l’amélioration de la qualité de vie des familles», dit Ndjebet. «Mais il faut aussi qu’ils acceptent que pour que les femmes puissent continuer à jouer ce rôle, voire l’améliorer, elles doivent pouvoir disposer de droits fonciers et forestiers garantis». Ndjebet a été pendant de nombreuses années une force motrice pour la mise en œuvre d’une législation et d’une bonne gouvernance forestières au Cameroun et pour l’élaboration d’une nouvelle approche à la foresterie communautaire et la restauration des terres et des forêts par le biais de Cameroun Écologie (Cam-Eco), association qu’elle a fondée en 2001. Cam-Eco a œuvré pour informer, former et aider les femmes à comprendre des questions de durabilité et à s’impliquer dans la conservation et la restauration des forêts.
L'inspiration de Wangari Maathai
Établi par le PCF en 2012 en mémoire de l’environnementaliste kényane et prix Nobel de la paix, Wangari Maathai, le prix «Champions de la cause des forêts» reconnaît les personnes qui s’en sont inspirées dans leur engagement en faveur de la conservation, restauration et gestion durable des forêts. La lauréate du prix de cette année a rencontré Wangari Maathai en 2009 et cette dernière a personnellement encouragé Ndjebet à poursuivre son action pour les droits des femmes à planter des arbres. Les précédents gagnants du prix Wangari Maathai «Champions de la cause des forêts» sont: Narayan Kaji Shrestha (2012), chef du mouvement forestier communautaire au Népal; Martha Isabel ‘Pati’ Ruiz Corzo (2014), engagée dans la campagne environnementale au Mexique; Gertrude Kabusimbi Kenyangi (2015), activiste forestière en Ouganda; Maria Margarida Ribeiro da Silva (2017), activiste forestière au Brésil; Léonidas Nzigiyimpa (2019), activiste forestier au Burundi.
Le Partenariat de collaboration sur les forêts compte 15 organisations internationales qui travaillent ensemble pour promouvoir une gestion durable de tous les types de forêts et, à cette fin, renforcer l’engagement politique à long terme.
La défense de l’égalité de genre Au Cameroun, près de 70 pour cent des femmes vivent en zone rurale et dépendent, du moins en partie, de la récolte de produits forestiers sauvages pour leur subsistance; toutefois, dans certaines communautés, on ne leur reconnaît pas le droit de posséder des terres forestières, d’en hériter à la mort de leur mari ni même de planter des arbres sur les terres dégradées. Ndjebet a œuvré sans répit à la promotion de l’idée selon laquelle les femmes doivent participer à la gestion forestière et jouir d’une égalité des droits à la terre et aux ressources – quand tel est le cas, les forêts sont mieux conservées et ce sont les communautés toutes entières qui en bénéficient. À travers le Réseau des femmes africaines pour la gestion communautaire des forêts, qu’elle a co-fondé en 2009, Ndjebet est devenue une figure de proue au Cameroun et à l’échelle internationale pour une reconnaissance mondiale de l’importance de l’égalité de genre dans la gestion forestière. Actuellement, l’organisation compte 20 pays membres dans toute l’Afrique.
«En général, les hommes reconnaissent le rôle important des femmes dans l’amélioration de la qualité de vie des familles», dit Ndjebet. «Mais il faut aussi qu’ils acceptent que pour que les femmes puissent continuer à jouer ce rôle, voire l’améliorer, elles doivent pouvoir disposer de droits fonciers et forestiers garantis». Ndjebet a été pendant de nombreuses années une force motrice pour la mise en œuvre d’une législation et d’une bonne gouvernance forestières au Cameroun et pour l’élaboration d’une nouvelle approche à la foresterie communautaire et la restauration des terres et des forêts par le biais de Cameroun Écologie (Cam-Eco), association qu’elle a fondée en 2001. Cam-Eco a œuvré pour informer, former et aider les femmes à comprendre des questions de durabilité et à s’impliquer dans la conservation et la restauration des forêts.
L'inspiration de Wangari Maathai
Établi par le PCF en 2012 en mémoire de l’environnementaliste kényane et prix Nobel de la paix, Wangari Maathai, le prix «Champions de la cause des forêts» reconnaît les personnes qui s’en sont inspirées dans leur engagement en faveur de la conservation, restauration et gestion durable des forêts. La lauréate du prix de cette année a rencontré Wangari Maathai en 2009 et cette dernière a personnellement encouragé Ndjebet à poursuivre son action pour les droits des femmes à planter des arbres. Les précédents gagnants du prix Wangari Maathai «Champions de la cause des forêts» sont: Narayan Kaji Shrestha (2012), chef du mouvement forestier communautaire au Népal; Martha Isabel ‘Pati’ Ruiz Corzo (2014), engagée dans la campagne environnementale au Mexique; Gertrude Kabusimbi Kenyangi (2015), activiste forestière en Ouganda; Maria Margarida Ribeiro da Silva (2017), activiste forestière au Brésil; Léonidas Nzigiyimpa (2019), activiste forestier au Burundi.
Le Partenariat de collaboration sur les forêts compte 15 organisations internationales qui travaillent ensemble pour promouvoir une gestion durable de tous les types de forêts et, à cette fin, renforcer l’engagement politique à long terme.
1 / 5
Histoire
16 mai 2022
ONUFEMMES Cameroun soutient la gestion de l’hygiène menstruelle au sein des établissements scolaires au Cameroun
Bamenda, le 14 avril 2022, GBHS Bayelle School. Le Center for Advocacy in Gender Equality and Action for Development (CAGEAD) a procédé le jeudi 14 avril 2022 à la remise des clés des toilettes genre sensibles réhabilitées au sein de la Government Bilingual High School (GBHS) de Bayelle à Bamenda. Ces efforts déployés par CAGEAD s’inscrivent dans le cadre du projet « Soutenir la rétention des filles à l’école à travers la prise en compte de leurs besoins dans le domaine de l’hygiène et de l’assainissement » qui a reçu un appui technique et financier de ONU Femmes avec pour objectif de faciliter l'accès aux facilités de gestion de l'hygiène menstruelle et d’augmenter la fréquentation scolaire des filles ainsi que leurs performances académiques. Ce projet est une initiative d’ONU Femmes qui a reçu un financement de Ebase Africa pour mettre en œuvre un projet dans 15 écoles du Cameroun soit 05 à Bertoua, 05 à Maroua et 05 à Bamenda.
La cérémonie qui s’est déroulée au sein de l’établissement scolaire a connu la participation d’un millier d’élèves ainsi que des autorités administratives. En plus de l'installation sanitaire améliorée, Gender Equality and Action for Development (CAGEAD) a construit un point d'eau pour assurer l'utilisation efficace de la nouvelle installation sanitaire, distribués 600 kits de serviettes hygiéniques aux élèves et fourni des seaux pour l'élimination des déchets et un incinérateur sur le campus.
Selon ANDIENSA Clotilda la directrice exécutive de CAGEAD : « les serviettes distribuées aux élèves filles sont de deux ordres : les serviettes hygiéniques jetables sont à utiliser en cas d'urgence tandis que les réutilisables sont à utiliser lorsqu'elles sont stables et calmes, des roues menstruelles miniaturisés ont été remises aux filles pour avoir une meilleure compréhension du cycle menstruel ».
1 / 5
Histoire
18 avril 2022
Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD)- Le Cameroun octroie les bourses scolaires pour le maintien des filles à l’école.
La 6ème session du Comité Régional de Pilotage du Projet d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel, en anglais « Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend » (SWEDD), s’est tenue à Nouakchott, en Mauritanie le 24 Mars 2022. Les neuf pays membres du SWEDD dont le Cameroun, y étaient représentés ainsi que les trois nouveaux en préparation à savoir, le Congo, la Gambie et le Togo. Plusieurs partenaires techniques et financiers ainsi que les institutions régionales et sous-régionales y ont également pris part. Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) y était représenté par Madame Argentina Matavel Piccin, Directrice Régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Cette session avait pour principal objectif de faire le bilan annuel 2021 du Projet pour l’ensemble des pays membres. Il en ressort des points saillants concernant le Cameroun, qu’au cours de la phase préparatoire du démarrage effectif de l’exécution du projet, 4 533 bourses scolaires ont été offertes aux filles inscrites aux cycles d’enseignement primaire et secondaire et rendues en situation de vulnérabilité ou de risque d’abandon scolaire, afin de les maintenir à l’école et d’améliorer leur niveau de scolarisation. Le projet SWEDD est financé par la Banque Mondiale et bénéficie de l’assistance technique de UNFPA, du partenariat de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS) et du soutien de l’Union Africaine, de l’Agence Française de Développement et des Commissions Économiques Régionales Africaines.
Les données démographiques sur le Cameroun ressortent une prédominance des enfants de moins de 15 ans, une population à charge qui représente près de 42% de la population totale. A l’instar des autres pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le pays connaît une baisse très lente de la fécondité. Bien que les taux de mortalité infantile aient baissé, la fécondité reste élevée, ce qui conduit à une forte dépendance des jeunes de l’ordre de 53%. Cette situation est plus accentuée dans les Régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua. Dans ces conditions, envisager l’émergence du pays à l’horizon 2035 en s’appuyant sur le développement du capital humain, l’égalité des sexes, le bien-être des populations et la capture du dividende démographique tel que prévus par la Stratégie Nationale de Développement (2021-2030), nécessite la mise en place des politiques publiques volontaristes et rigoureuses. Ce que le Cameroun est déterminé à faire, en mobilisant le partenariat international pour inverser la tendance actuelle en s’appuyant sur l’autonomisation des femmes notamment dans la partie sahélienne de son territoire.
Le Cameroun a adhéré au projet SWEDD en 2019. Les interventions de ce Projet ciblent 703 282 adolescentes et jeunes femmes de 10 à 19 ans, et en priorité, celles qui sont les plus vulnérables aux mariages et grossesses précoces, à la déscolarisation dans les trois régions septentrionales du pays à savoir : l’Adamaoua, l’Extrême-Nord et le Nord. La finalité est de parvenir à un accroissement de l’autonomisation des femmes et des adolescentes ainsi qu’un accès libre et volontaire de ces dernières à des services de qualité en matière de santé maternelle et de l’enfant et aux services de planification familiale.
Il convient de noter que la survenue de la pandémie de COVID-19 en 2020 a freiné pendant deux ans la préparation de la mise en œuvre du projet SWEDD au Cameroun. Toutefois des activités préliminaires et celles retenues pour soutenir les efforts du Gouvernement face à la COVID-19 ont été réalisées. C’est le cas notamment de la participation du Cameroun à la campagne régionale « Stronger Together : éducation des filles et leadership féminin ». Cette sensibilisation multimédia et communautaire a été menée avec le concours d’AfriYAN Cameroun, du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC), du Réseau des Tantines du Cameroun (RENATA) et du Réseau National des Jeunes Positifs (RECAJ+), tous membres de la plateforme des jeunes du Cameroun pour l’accélération de l’atteinte des trois Résultats Transformateurs de l’UNFPA pour l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive. La campagne a touché plus de 2 millions de personnes dont les adolescentes et jeunes filles et garçons; les leaders politiques, religieux et traditionnels.
La stratégie nationale de communication pour le changement social et comportemental a également été développée et validée avec la contribution de toutes les parties prenantes du projet et l’appui de John Hopkins University (JHU). En perspective, Il est attendu, au cours du deuxième trimestre de 2022, la mise en place d’une Unité de Gestion pour accélérer la mise en œuvre du Projet SWEDD ainsi que la dynamique des interventions entreprises pour améliorer la scolarisation des filles, leur accès aux services de santé sexuelle et reproductive, aux formations alternatives et opportunités économiques et aux instances de prise de décisions, dimensions essentielles pour une autonomisation effective de la femme dans les trois régions septentrionales cibles du Cameroun.
Le Comité Régional de Pilotage est l’instance suprême de gouvernance du Projet SWEDD. Il en assure la coordination et la supervision et est composé des membres des gouvernements. Le Cameroun y était représenté par des hauts responsables des Ministères de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et de la Promotion de la Femme et de la Famille. Un membre du personnel du Bureau Pays de UNFPA y a également été invité.
1 / 5
Histoire
18 avril 2022
Valoriser le potentiel des crevettes au Cameroun
Selon une évaluation présentée aujourd'hui à plus de 60 parties prenantes et experts, le secteur de la crevette au Cameroun présente un fort potentiel de croissance économique et d'avantages sociaux sans nuire pour autant à l'environnement. Les participants ont convenu qu'une refonte du secteur est nécessaire pour valoriser son potentiel et ont examiné les moyens de stimuler la croissance de manière durable.
« Les avantages de la pêche à la crevette pour de larges secteurs de notre société sont incontestables », a déclaré le Dr Taiga, Ministre de l'Élevage, des Pêches et des Industries animales, à l'occasion d'une réunion tenue aujourd'hui à Douala pour présenter les résultats d'une évaluation du secteur. « Toutefois, ce secteur doit être considérablement modernisé afin de mieux alimenter notre population, de soutenir notre économie, de créer des emplois et de protéger les générations futures en maîtrisant l'empreinte écologique », a-t-il ajouté.
Selon l'évaluation réalisée par FISH4ACP et l'Institut des Sciences Halieutiques, le commerce de la crevette représente environ 85 millions USD par an. Environ 80 pour cent des crevettes sont capturés par des acteurs industriels, tandis que les pêcheurs artisanaux capturent les 20 pour cent restants. Le secteur emploie quelque 2 000 personnes, dont un tiers de femmes, et fournit un aliment sain et abordable à de larges pans de la population camerounaise.
Le Cameroun est l'un des douze pays bénéficiaires de FISH4ACP, une initiative de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) mise en œuvre par la FAO pour accroître la productivité et la durabilité des chaînes de valeur de la pêche et de l'aquaculture en Afrique, dans les Caraïbes et dans le Pacifique.
L'initiative a lancé ses activités au Cameroun l'année dernière en procédant à une analyse approfondie de la chaîne de valeur de la crevette, dont les résultats ont été présentés aujourd'hui à plus de 60 parties prenantes et experts de la chaîne de valeur de la crevette.
« Nous saluons ce dialogue sectoriel sur le renforcement de la durabilité économique, sociale et environnementale de la chaîne de valeur de la crevette », a déclaré Philippe Gatineau, représentant l'Union européenne (UE), qui finance FISH4ACP avec le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ). Il a ajouté : « L'approche participative de FISH4ACP est la bonne voie pour améliorer durablement la compétitivité du secteur. »
La réunion de Douala se déroulera sur trois jours, au cours desquels les parties prenantes et les experts se pencheront sur les résultats de l'évaluation et commenceront à discuter des moyens de renforcer le secteur – en établissant le programme des activités de FISH4ACP pour les années à venir.
« L'approche holistique proposée par FISH4ACP permet de relever le défi multidimensionnel du développement durable de la pêche », a déclaré Athman Mravili, Représentant de la FAO au Cameroun, ajoutant : « Il faut trouver des solutions innovantes pour valoriser le potentiel du secteur de la crevette au Cameroun. »
Dans une perspective d'avenir, Athman Mravili a déclaré que FISH4ACP pourrait aider les pêcheurs industriels et artisanaux à développer leurs activités, tout en travaillant avec le gouvernement pour améliorer le cadre réglementaire sanitaire. Il a ajouté que la sécurité en mer et la démarcation des zones de pêche par rapport aux zones d'extraction pétrolière étaient aussi des sujets importants. FISH4ACP pourrait également appuyer les initiatives visant à améliorer la gestion des stocks et à réduire les prises accessoires afin d'accroître la durabilité environnementale du secteur de la crevette au Cameroun.
1 / 5
Communiqué de presse
30 octobre 2020
Une policière camerounaise reconnue par Les Nations unies pour son travail dans le maintien de la paix
La Commissaire Rebecca Nnanga, du Cameroun, a été sélectionnée comme l'une des gagnantes de la deuxième place pour le prix de la femme policière de l'année 2020 des Nations unies pour ses services exemplaires au sein de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA).
"Par ses paroles et ses actions, l'officier de police des Nations unies Rebecca Nnanga illustre le meilleur de la police des Nations unies", a déclaré le secrétaire général adjoint aux opérations de paix Jean-Pierre Lacroix.
Sur les quelque 1,400 femmes policière déployées dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations unies, vingt-un (21) ont été nominées pour ce prestigieux prix. L'inspecteur en chef zambien Doreen Malambo, qui sert au sein de la mission des Nations unies au Sud-Soudan (UNMISS), recevra le prix le plus prestigieux lors d'une cérémonie virtuelle présidée par M. Lacroix le mardi 3 novembre. La commissaire en chef Ugorji du Nigeria, qui sert avec la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies au Mali (MINUSMA), a été choisi comme l'autre second.
Le conseiller de police des Nations Unies Luis Carrilho, le "top cop" des Nations Unies, a félicité le commissaire Nnanga pour sa sélection en tant que second et a déclaré “Nous félicitons l'officier de police des Nations unies de la MINUSCA, Rebecca Nnanga, pour ses efforts inlassables en vue d'augmenter le recrutement de femmes policières, en réalisant un quart des nouvelles recrues en soutien aux forces de sécurité intérieure de la République centrafricaine. Rebecca donne l'exemple et est un formidable modèle pour les femmes et les hommes de la police et des communautés que nous servons".
La Commissaire Nnanga a été déployé à la MINUSCA en 2018 et est actuellement chef de la cellule de recrutement de la mission. Dans ce rôle, elle a soutenu le recrutement de 1,000 personnes pour les forces de sécurité intérieure de la République centrafricaine au cours des dernières années et a augmenté le nombre et le pourcentage de femmes incluses. Son soutien à la police de proximité a conduit à des améliorations mesurables de la sécurité dans les communautés locales. Elle s'est également efforcée de fournir une assistance aux personnes vulnérables, notamment les survivants de violences sexuelles et sexistes, et de donner aux femmes locales la possibilité d'acquérir de nouvelles compétences professionnelles. La commissaire Nnanga a été félicitée pour ses capacités de gestion exceptionnelles et pour son travail visant à assurer une bonne conduite et une bonne discipline parmi le personnel de la police des Nations unies.
La commissaire Nnanga a rejoint la police camerounaise en 2001 et a participé à des missions au niveau du personnel et à la coordination de la formation. Elle possède une vaste expérience en tant qu'officier de police des Nations unies, ayant déjà participé à des opérations de maintien de la paix des Nations unies en Haïti (2011-2014) et en République centrafricaine (2015-2016).
Le prix de la policière de l'année des Nations Unies a été créé en 2011 pour reconnaître les contributions exceptionnelles des femmes policières aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies et pour promouvoir l'autonomisation des femmes. Ce prix revêt une importance encore plus grande cette année, en raison du 20e anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.
1 / 5
Communiqué de presse
08 juillet 2020
Troisième session du Dialogue #ONU75 au Cameroun
Le Système des Nations Unies en partenariat avec l’association Cameroon Women’s Peace Movement (CAWOPEM), a organisé par visioconférence, la troisième session du Dialogue #ONU75 au Cameroun. Le thème débattu était« Les femmes sur la manette: les effets combinés de la pandémie de Covid-19 et des conflits armés sur les femmes au Cameroun. Quelle perspective ? ».
Plus d’une trentaine de participants, comprenant les hommes et les femmes, y compris les jeunes, ont abordé le sujet en deux temps forts. Le premier temps était une séance d’écoute des Nations Unies. Elle était présidée par Siti Batoul Oussein, Représentante Résidente de UNFPA et en sa qualité de Coordinatrice Résidente et Coordinatrice Humanitaire des Nations Unies par intérim au Cameroun. Cette séance a permis de recueillir les avis du peuple sur l’avenir du monde et le rôle qu’ils souhaitent voir les Nations Unies jouer pour les vingt-cinq prochaines années. Si les perspectives dessinées sont perçues comme prometteuses, les participants s’accordent sur le fait que leur concrétisation nécessite plus d’engagement en faveur de la paix, du dialogue et de la protection des droits humains y compris la sauvegarde de la dignité humaine et l’accès de tous aux services sociaux essentiels. Ils ont aussi exprimé le vœu d’une plus forte coopération entre les Nations Unies et l’Union Africaine et leur décentralisation au niveau des pôles régionaux et sous-régionaux existants.
Le deuxième temps fort des échanges était un panel de discussion. Ce panel était présidé par Nicoline Nwenush Tumasang, membre du directoire de CAWOPEM. Les panelistes ont relevé que les conflits armés en cours au Cameroun, depuis l'extrémisme violent de Boko Haram en 2014 jusqu’à la crise socio-politique dans les deux régions anglophones en 2016, exposent les femmes et les filles et les rendent plus vulnérables qu’avant. Cette situation s’est exacerbée avec l’irruption en mars 2020 de la pandémie de COVID-19.
Ces crises en cascade ont rendu presqu’à néant les progrès réalisés jusqu’ici par les femmes et les filles camerounaises dans les domaines de la mise en œuvre du Programme d’action du Caire, du Programme d'action de Pékin, de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et sécurité, de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), des Objectifs de Développement Durable (ODD), de l’Agenda 2063 de l'Union Africaine et tous les autres engagements pris par la communauté internationale et auxquels le Cameroun a souscrit pour promouvoir l'égalité du genre et l’autonomisation des femmes.
Affectées de façon disproportionnée les femmes et les filles associées aux hommes qui partagent la cause d’égalité du genre examinent les répercussions multidimensionnelles de ces crises sur les droits et le bien-être de la femme. Ensemble, ils associent leur voix et proposent leurs idées sur la marche du monde et le rôle clé qu’ils espèrent voir les Nations Unies jouer pour le bien de l’humanité toute entière. La CAWOPEM a plaidé pour que le rôle et la perspective des femmes dans la résolution des crises, la promotion de la paix et la lutte contre la pauvreté soient pris en compte maintenant et au cours des vingt-cinq années à avenir.
1 / 5
Communiqué de presse
19 juin 2020
Déclaration conjointe par la Coordinatrice Résident des Nations Unies, le UNFPA et ONU Femmes à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit
Yaoundé, le 19 juin 2020
En 2015, l'Assemblée générale des Nations unies a déclaré le 19 juin Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit afin de sensibiliser à la nécessité de mettre fin à la violence sexuelle liée aux conflits et d'honorer les victimes/survivantes. En ce cinquième anniversaire de cette commémoration, nous souhaitons amplifier le message de solidarité du Secrétaire général des Nations Unies envers les victimes et les survivants, son appel à mettre fin à la violence sexuelle et à toutes les formes de violence sexiste et à instaurer un cessez-le-feu mondial inconditionnel pour soutenir la lutte contre la pandémie COVID-19.
Les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par la violence sexuelle. Dans les conflits du monde entier, le viol est utilisé comme une arme pour détruire la vie des femmes et des filles, pour saper le bien-être et le rétablissement de communautés entières. La peur et la stigmatisation qui entourent la pandémie COVID19 limitent encore davantage l'accès des femmes et des filles aux services sociaux de base tels que la santé, l'éducation et l'aide humanitaire, ce qui les expose encore davantage au risque de violence sexuelle.
Selon des données récentes, 15 % des survivants de la violence base sur le genre enregistrés dans le Grand Nord ont subi des violences sexuelles, y compris des viols. Ce chiffre monte à 33% dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Seuls 5 % de ces survivants ont recours à l'aide juridique pour obtenir justice et réparation.
Nous devons mettre fin aux viols dès maintenant. Nous devons rompre le cercle vicieux de la terreur, de la pauvreté et de l'impunité qui permet la violence sexuelle dans les conflits. Aujourd'hui, nous demandons au gouvernement du Cameroun, avec le soutien de ses partenaires, de renforcer les stratégies visant à éradiquer la violence contre les femmes et les filles dans les conflits armés et de faciliter l'accès universel aux soins et aux services de santé sexuelle et reproductive; de veiller à ce que les tribunaux locaux et nationaux soutiennent les enquêtes et les poursuites en matière de violence sexuelle et garantissent la pleine responsabilité des auteurs des violences; et de renforcer les programmes visant à aider les victimes/survivantes et leurs familles à reconstruire leur vie et leurs moyens de subsistance.
Les Nations Unies au Cameroun sont pleinement engagées à travailler au côté du Gouvernement pour mieux protéger les femmes et les filles et aider les survivantes de violences sexuelles à reconstruire leur vie. Mettre fin aux violences basées sur le genre y compris les violences sexuelles en situation de conflit fait partie des trois résultats transformateurs du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). En plus, UNFPA se rassure que les systèmes de référence soient fonctionnels pour garantir aux survivantes l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, aux espaces sûrs pour leur protection et à l’aide psycho-sociale en vue de reconstruire leurs vies. L’Entité des Nations Unies pour l’Egalite des Sexes et l’Autonomisation des Femmes ONU-FEMMES offre des services holistiques de protection aux femmes et filles à risque de violences sexuelles en situation de conflit. ONU Femmes assure aussi que les survivantes de ces types de violence bénéficient de la réparation, de l’autonomisation et d’un accompagnement judiciaire adéquats.
Hind Jalal
Représentante Pays a.i.
ONU-FEMMES Cameroun
Siti Batoul Oussein Représentante Résidente
UNFPA au Cameroun
Allegra Maria Del Pilar Baiocchi
Coordinatrice Résidente du Nations Unies et Coordinatrice Humanitaire au Cameroun
Pour plus d ’information, veuillez contacter:
Jean NJITA, UN Cameroun, watard@un.org
Mbea MBEA, UNFPA, mmbea@unfpa.org
1 / 5
Communiqué de presse
03 octobre 2019
« Mission MAPS » pour la mise en oeuvre de l'Agenda 2030 et les objectifs de développement durable
Une mission des Nations Unies était au Cameroun du 3 au 7 décembre 2018 dans le cadre du processus de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) au Cameroun.
Sous le leadership du Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT), l’objectif de la mission est d’accompagner le Gouvernement du Cameroun dans l’identification et la priorisation des cibles pour accélérer la croissance économique, inclusive et soutenable pour son inclusion dans les politiques publiques.
Pendant son séjour, la mission MAPS (Mainstreaming, Acceleration, Policy Support) a rencontré le Premier Ministre, Chef du gouvernement, le Ministre Délégué auprès du MINEPAT. Elle a également mené des consultations avec les ministères sectoriels, des représentants de la société civile, du secteur privé et les partenaires de développement.
« Les ODD sont une priorité pour le Cameroun » a relevé M. Philémon Yang, Premier Ministre à la mission MAPS.
Il a par la suite réitéré l’engagement du Gouvernement du Cameroun, à mettre en œuvre les ODD et à atteindre les cibles prioritaires pour le pays.
Le Ministre Délégué auprès du MINEPAT a quant-à-lui souligné l’importance d’intégrer les ODD dans le document de la deuxième phase de la Vision 2035 du Cameroun en cours d’élaboration.
Des réflexions ont également été menées pour l’établissement d’un mécanisme de coordination représentatif de tous les acteurs de la société camerounaise pour la mise en œuvre et le suivi des ODD, et une feuille de route a été établie en vue de permettre au Cameroun de continuer sa réflexion vers la contextualisation et la mise en œuvre effective des politique publiques.
« Le processus d’intégration des ODDs se fera en accord avec le principe fondamental de ne laisser personne de côté, pour prioriser l’inclusion des populations les plus vulnérables », a relevé Mme Allegra Baiocchi, Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Cameroun. Et leur réalisation requiert l’engagement de tous les acteurs : le Gouvernement, la société civile, le secteur privé a-t-elle rajouté.
1 / 5
Communiqué de presse
01 novembre 2019
Lancement du Mois camerounais de lutte contre le sida dans la Région de l’Est
Yaoundé (Cameroun)– La 31ème journée mondiale de lutte contre le sida sera commémorée le 1er décembre 2018. Le Cameroun consacre tout un mois à l’événement, marqué par un lancement qui a eu lieu le 8 novembre 2018 au Lycée Technique de Kano à Bertoua, dans la Région de l’Est, et clôturé par la commémoration de la journée mondiale le 1er décembre à Yaoundé. . Le mois camerounais de lutte contre le sida, placé sous la présidence de la Première Dame du Cameroun Madame Chantal Biya, en est à sa 3ème édition.
L’ouverture de Bertoua a été présidée par le Ministre de la Santé Publique, Monsieur André Mama Fouda, sous le thème « connaître son statut sérologique » et avec pour slogan « protégeons la jeune fille ».
Il a demandé au Comité National de Lutte contre le Sida d’inviter l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre le Sida et les départements ministériels en charge des jeunes, à conjuguer leurs efforts pour trouver des stratégies novatrices pour permettre d’infléchir la courbe.
L’événement a constitué le point d’orgue d’une semaine d’activités autour de la lutte contre le Sida dans la Région de l’Est, marquée par Mission de l’équipe conjointe de plusieurs agences des Nations Unies (OMS, UNICEF, UNFPA, PNUD, PAM, HCR et ONUSIDA) sur le VIH/SIDA et la supervision des activités de lutte contre le VIH/SIDA menées par ces agences avec les acteurs de terrain.
La mission a entre autres rendu une visite de courtoisie à monsieur Grégoire Mvongo, Gouverneur de la Région de l’Est. Elle a profité de l’opportunité pour plaider pour une implication franche des magistrats municipaux, des leaders d’opinion et religieux dans leur communauté.
Lors de la rencontre avec le Délégué Régional de la Santé Publique, Dr Bidjang Robert Mathurin, le Groupe Technique Régional de lutte contre le sida et leurs collaborateurs, des informations leur ont été partagées. Ils ont appris que de janvier à septembre 2018, 70% des patients enregistrés ont été mis sous traitement. Il a été souligné qu’il faut une coordination et une synergie d’action des programmes sur le terrain.
Avec les ONG et les partenaires de la lutte, il s’est plus agi de prodiguer des conseils sur la nécessité de créer des groupes multisectoriels et innover pour avoir accès aux financements pour la lutte contre le VIH. A l’hôpital régional, la délégation a visité le Projet « Implementing Through Partnership » de l’OMS, le point of care de l’UNICEF et le Service de Santé de Reproduction des Adolescents de l’UNFPA. Il en ressort qu’il faut renforcer la chaine d’approvisionnement des ARVs dans la Région de l’Est, et en particulier les ARV pédiatriques, et améliorer l’organisation du transport des échantillons des sites vers le Point of Care par le Groupe Technique Régional.
Enfin lors de la visite au Centre Multifonctionnel de Promotion de la Jeunesse, et à l’ONG « Association ‘ Grandir Ensemble », les membres de cette dernière, 24 femmes et un homme, ont émerveillé l’équipe avec leurs réalisations. Il a été recommandé de créer des plateformes jeunes et la coordination des activités autour des jeunes, et de documenter les réalisations du groupe sur les opportunités économiques (ASAD/PAM). Egalement, de continuer la dispensation communautaire et encourager les bénéficiaires à devenir des pairs éducateurs auprès des autres malades.
1 / 5
Dernières ressources publiées
1 / 7
Ressources
12 octobre 2021
Ressources
21 janvier 2020
1 / 7